miércoles, 27 de agosto de 2014

100 ans après.

La première guerre mondiale s'est déroulée en Europe et elle a coûté la vie a plus de 10 millions de personnes. Elle a aussi fait plus de 20 millions de blessés. La première guerre qui a utilisé les nouveaux moyens que la technologie apportait, se pensait comme une guerre qui finirait vite, et surtout, une guerre qui en finirait avec tous les conflits. Malheureusement, nous savons que la réalité a été très différente.

Les armes et la technologie avaient une puissance inconnue et plusieurs des nouvelles machines ont vu le jour durant cette guerre, voire, l'avion, le sous-marin, les blindés et de nouvelles façons d'utiliser l'armement chimique. L'artillerie aussi a dépassé tous les niveaux connus. Mais la guerre n'a pas été courte, la victoire n'a pas été indiscutable et la guerre a duré plus de 4 ans.

Sur le front de l'ouest, la France a réussi à arrêter ce qui pourrait avoir été un triomphe de l'Allemagne et là, une guerre d'usure a commencé entre les armées françaises et allemandes. Sur ce front, le monde connaîtra deux des plus sanglantes batailles jamais vues. La bataille de la Somme et la bataille de Verdun, qui ont fait entre les deux plus de 1 700 000 victimes entre les morts, blessés et disparus.

La première guerre mondiale a été aussi le théâtre du premier grand génocide du XXème siècle, le génocide arménien, qui a été perpétué par l'Empire Ottoman. Plus d'un million d'arméniens ont été tués de manière systematique par les dirigeants turcs, c'est-à-dire, deux tiers de la population arménienne qui y habitait.

Entre tous les hommes qui ont pris part à l'action, deux hommes seront très importants dans un futur proche. Un caporal autrichien, appelé Adolf Hitler, qui gagne la croix de fer dû à son courage, et qui retournera inconnu en Allemagne. Réputé être un homme de caractère difficile, fanatique mais courageux. Il combattra jusqu'à la fin de la guerre, quand il est gravement blessé. L'Italie a pris part à la guerre, et là, un homme qui était pacifiste jusqu'avant la guerre, décide de changer ses idées et d'y participer, Benito Mussolini retournera dans son pays en héros.

Les deux hommes et les idées nationalistes seront les fils de la première guerre mondiale, la haine grandira et la paix n'arrivera pas. Si la première guerre mondiale a été triste en elle-même, la pire partie du conflit sera les graves séquelles qui rendront possible une guerre encore plus terrible et plus sanglante 21 ans après.

Si La Somme et Verdun ont causé plus de 1 700 000 victimes, les batailles de Leningrad et Stalingrad en ont causé plus de 4 millions. Si le génocide arménien a causé plus de 1 million de morts, le génocide des juifs, gitans et autres minorités a dépassé les 7 millions. Si l'utilisation de l'armement chimique a été honteux, Hiroshima et Nagazaki ont choqué le monde. Si la première guerre mondiale a fait plus de 10 millions de morts, la seconde en a causé plus de 60. La leçon n'a pas été comprise.

Stanley Tookie Williams. Rédemption.

Stanley Tookie Williams est un homme qui a été une victime, un criminel, un homme repenti et, finalement, peut-être, un martyr.


L'histoire de violence de Tookie Williams commence quand sa mère établit le foyer familial à Los Angeles, Californie. Là, Williams se retrouve dans une ambiance hostile, et bientôt il doit apprendre à se défendre. De plus, les gangsters, les proxénètes, les criminels, les trafiquants deviennent son modèle. Williams est arrivé à l'âge de 6 ans, et il est rapidement victime de la violence, mais ensuite il trouve une place dans la vie de la rue. Il commence sa vie criminelle à Los Angeles, d'abord en aidant dans les combats de chiens illégaux et après en gagnant peu à peu du pouvoir.

Puis, à l'âge de 16 ans, en 1969, il fonde la bande “The Crips”. La bande deviendra une organisation criminelle de plus de 30,000 membres, qui déclenchera une vague de violence à cause d'une guerre de gangs. Quelques années après, le jour où il faisait un bilan de sa vie, il s'est rendu compte que tous les copains qui avaient fondé la bande avec lui, étaient tous morts. La conclusion qu'il obtient, est simple, le prochain mort sera lui. Ce jour-là, il est victime d'un attentat, il reçoit des coups de feu mais il a la vie  sauve par miracle, l'attaque déclenche la guerre de gangs la plus cruelle.

L'année 1979, il est accusé de l'assassinat de 3 personnes. Il est reconnu coupable et condamné à mort. Dans la prison, il ne peut pas avoir une vie normale et suite à de nombreux problèmes, il est isolé. C'est là qu'il commence à réflechir sur sa vie passée. Sa manière de penser commence à changer. Il se pose des questions et commence à lire.

Ensuite à sa libération de l'état d'isolement, il a une interview avec l'écrivain Barbara Becnel. L'interview se passe très mal, l'avis de Williams est que la societé avait causé tous ses problèmes. L'écrivain, enervée par l'avis de Williams, lui a dit que tout indiquait que Williams n'assumait pas la responsabilité de ses actions. Cette interview est cruciale dans le processus de changement de Williams qui, bouleversé et touché, fait le compromis de se repentir. Malgré leur première mauvaise rencontre, Becnel et Williams seront amis toute la vie. Becnel sera l'éditrice de Williams.


À la suite de ces événements, Williams devient un activiste contre la violence de gangs et commence à écrire des livres pour éloigner les enfants des gangs. En même temps, il est médiateur entre les bandes rivales de Los Angeles pour finir la guerre entre elles.


Williams devient un homme mediatisé et son travail pour faire cesser la violence entre bandes, et ses livres, pour enfants et adultes, sont un modèle de rédemption pour beaucoup de monde. L'année 2002, Williams est proposé candidat au prix Nobel par un membre du parlement suisse, en 2004 le président George W.Bush écrit une lettre élogieuse où il reconnaît le travail de Williams.

L'année suivante, pourtant, Williams est exécuté quand le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, nie le pardon à Williams dont il aurait pu changer la condamnation à mort pour l'emprisonnement à perpétuité.

Williams a toujours rejeté l'accusation pour laquelle il a été condamné à mort.

miércoles, 20 de agosto de 2014

Une autre peste?



La peste noire a été une des pandémies la plus mortelle de l'histoire de l'humanité. Ayant tué entre 30% et 50% de la population européenne pendant le moyen-âge, la peste bubonique, son vrai nom, a eu d'importantes conséquences économiques, sociales et religieuses. La variole a tué des millions de personnes avant d'avoir été éradiquée dans les années 70 du siècle dernier. La grippe espagnole à la fin de la première guerre mondiale a tué entre 20 et 40 millions de personnes.

Aujourd'hui, une épidémie d'ébola s'est déclenchée en Afrique. L'ébola a un taux de létalité qui peut atteindre entre 50% et 90%, par rapport, la variole avait un taux de 30% de létalité. Pourtant le nombre de morts n'a pas dépassé le millier. De plus de 1300 malades, presque 800 sont morts dans trois pays. Le nombre est effrayant, mais c'est loin d'être une chose semblable aux grandes pandémies du passé.

L'ébola est une maladie virale est, en conséquence, l'arsenal que nous avons pour le combattre est limité, aujourd'hui il n'y a pas de traitement pour le guérir. Il n'y a pas de vaccin efficace, alors, sa prévention est impossible. De plus, l'incubation du virus peut être de jusqu'à 3 semaines, c'est-à-dire qu'une personne qui a aquis le virus peut voyager dans un autre continent, et, de cette manière, commencer une épidemie chez lui.

Alors, l'ébola est une maladie avec une grande létalité, un temps d'incubation long, un taux de transmission important et aucun vaccin pour le prévenir. Ces caractéristiques font de l'ébola une maladie très dangereuse et le foyer infectieux actuel de la maladie est le plus grand de l'histoire. Actuellement la France, les États-Unis, le Mexique, etc. ont conseillé à leurs citoyens de ne pas visiter les pays où se trouve le foyer, voire, la Sierra Leone, le Libéria, la Guinée et le Nigéria.

Pour le moment l'ONU, Médecins sans frontières et les autres organisations humanitaires qui travaillent sans cesse sont une barrière qui empêche la propagation du virus autour du monde. Cependant, le nombre de cas augmente et les premiers patients sont arrivés aux États-Unis, deux médecins qui ont attrapé la maladie en Afrique.

Il est très difficile de prédire la fin de cette nouvelle plaie, mais les efforts internationaux ont réussi à éviter une catastrophe humanitaire et ils ont fait savoir clairement que la solidarité avec les peuples moins développés est un devoir moral. Cette épidémie montre également que malgré toute la connaissance medicale, il reste beaucoup à apprendre.

D'ailleurs : La Chine a trouvé un cas d'un patient qui semble être décédé de peste bubonique, la solution pour éviter une épidémie? Couper la communication de la ville de 30,000 habitants. Les mesures dictatoriales ont leurs avantages.