lunes, 30 de junio de 2014

Le double standard.

Le plus grand rassemblement de l'industrie informatique s'appelle campus party. L'édition 2014 au Mexique, pour ne pas perdre l'habitude, a été l'endroit d'un nouveau scandale. Un scandale  que je trouve très stupide, résultat d'un double standard. Pour mieux expliquer le scandale, je vous publie les photos suivantes :




Le modèle que nous voyons avait un code QR sur le derrière qu'il fallait scanner pour entrer à une conférence. Le titre de la conférence était: "comment pirater une femme". Bien, ce qui pour moi parait être un thème idiot, avec le même truc utilisé par n'importe quelle marque de bière, a bouleversé les réseaux sociaux. Il y avait des commentaires où on mentionnait que la conférence et sa publicité étaient misogynes. Ils ont aussi dit que ces sortes d'utilisation des corps des femme promeuvent la haine et la violence contre la femme. Une autre partie des gens qui ont parlé du sujet sur twitter, ont qualifié le modèle de femme sans morale et sans cerveau, une prostituée, une personne incapable de faire autre chose que d'utiliser son corps comme une marchandise, etc.

C'est drôle de constater que c'est très facile de se sentir moralement superieur sur internet avec le bouclier que donne internet et l'anonymat. Comment les gens qui ont parlé avec une telle légèreté peuvent-ils arriver à une telle conclusion? Pourquoi juger d'une façon tellement acide? 

J'ai commencé avec le titre de "Le double standard" parce que je suis sûr que si le gouvernement avait interdit la robe d'une modèle, une telle action aurait produit une réaction contraire. Les défenseurs auraient réagi avec la même rage mais en disant que personne n'a le droit de dire à une femme comme s'habiller. Nous avons déjà vu ces sortes de réactions quand par exemple une institution a demandé de ne pas utiliser la mini-jupe ou a imposé un code vestimentaire.

À cette occasion, les juges du politiquement correct ont réussi à censurer la conférence et la publicité, et de plus, la société qui avait présenté la conférence s'est excusée. Ces féministes ont laissé un message clair et fort : une femme est libre de s'habiller et d'utiliser son corps comme elle veut ... sauf qu'elle gêne les féministes.

miércoles, 25 de junio de 2014

Se haïr

Parking Réservé est un court-métrage qui montre un thème peu touché. La haine contre nous-mêmes. Dans le film un personage handicapé décharge sa rage contre une voiture qui a utilisée la place réservée aux handicapés. La suite est une surprise, la voiture attaquée appartient à un homme handicapé comme lui. Mais dans la petite conversation qui suit, nous pouvons nous rendre compte que le premier homme a des problèmes avec sa condition.

Le film est intéressant parce qu'il révéle un point qui n'est pas communément abordé, la discrimination contre nos propres conditions. Aux États-Unis ou encore au Mexique, il y a beaucoup d'exemples de discrimination de mexicains par nos compatriotes eux-mêmes. On peut dire aussi, qu'il existe des femmes machistes, des gays homophobes, etc. 

Pourquoi ce comportement? Les minorités sont victimes des préjugés du reste de la société. Ils sont éduqués dans le système et par conséquent ils absorbent les idées acceptées comme correctes. La conséquence est d'accepter les préjugés même s'ils agissent contre nous-mêmes. Et après, de tels concepts, par exemple, le machisme, sont transmis de mère en fille. Ou bien on trouve des homosexuels qui croient que l'homosexualité est une maladie ou une punition de Dieu. Le cercle vicieux se referme et la victime devient le bourreau.

Mais il y a toujours des âmes rebelles qui rompent avec la tradition et se posent des questions à eux-mêmes. Des gens qui n'acceptent pas le status quo. De cette manière naissent les nouvelles idées qui démolissent les vieux paradigmes. Les apôtres du changement sont repoussés, et le rejet est plus puissant selon les intérêts touchés. Ainsi, on peut voir comment Martin Luther King a payé avec de sa vie la lutte par l'égalité des noirs aux États-Unis, ou bien Ghandi, Nelson Mandela et Oscar Wilde ont été emprisionnés pour la lutte en faveur de l'égalité ou pour leurs conditions d'être différents.

Sans doute le combat des grands hommes et femmes a aidé à faire une société meilleure et a permis que les vieux préjugés soient un souvenir amer d'un temps passé moins tolérant. C'est difficile d'en finir avec les anciennes injustices mais le progrès a gagné peu à peu de l'espace .

miércoles, 11 de junio de 2014

La banalité du mal ... et du bien?

En 1971, un psycologue américain, Philip Zimbardo, a mené une expérience connue comme l'expérience de Stanford. L'expérience consistait à créer une prison artificielle et étudier le comportement de sujets qui étaient divisés en gardiens et prisonniers. Les rôles des participants, 24 étudiants, ont été affectés par hasard comme gardiens ou prisonniers. Les gardiens devaient mantenir l'ordre sans violence physique. L'expérience a été catastrophique, arrêtée 6 jours après son début, quand le total de l'étude était de 2 semaines. Entre les gardiens 30% ont developé des comportements sadiques et beaucoup de prisionners ont subi des problèmes psychologiques, de dépression et d'extrême passivité.

Sans approfondir les détails de l'expérience, la conclusion de Zimbardo est que le mal est banal. C'est-à-dire que, tout le monde peut être méchant dans les conditions et ambiance propices. Dans le cas de l'expérience de Zimbardo, les gardiens auraient pu être prisionners, seulement le hasard a déterminé le rôle de chaque étudiant. L'ambiance et les conditions de l'expérience ont été la cause du comportement.

Assumons que la conclusion de l'expérience de Zimbardo est correcte, mais, qu'est-ce qui se passe avec le bien? Est-ce que tout le monde peut devenir un héros tout comme un vilain? Cette semaine, Mohssen, un sans-papiers qui est arrivé de Tunisie, a sauvé la vie de la moitié du batiment où il habite, pendant un incendie. Il a seulement dit : "J'ai fait ce que j'avais à faire". On pourrait dire qu'il a fait plus!, Il a risqué sa vie pour sauver des gens que peut-être il ne connaissait pas. En 2008, Wesley Autrey a sauvé la vie d'un jeune homme qui pendant une crise d'épilepsie est tombé sur les rails du métro à New York. Au moment où le train s'approchait, Autrey s'est jeté sur rails pour sauver la vie de l'homme en l'aplatissant contre un espace entre les voies. Les deux ont eu la vie sauve, un veritable miracle. Autrey a declaré que : "Je n’ai rien fait de spectaculaire. J’ai juste vu quelqu’un qui avait besoin d’aide". Bien sûr que personne ne penserait qu'il n'a pas fait quelque chose de spectaculaire.

Les déclarations de ces deux héros sont semblables. Dans des situations pareilles, les gens qui ont risqué leur vie pour sauver quelqu'un ont dit des choses identiques. Pourrait-on dire, alors, que c'est la situation qui fait le héros? Dans les cas de Autrey et Mohssen, il en y avait d'autres qui pouvaient aider, mais ils sont restés immobiles. On pourrait conclure que nos héros sont spéciaux, mais ils n'y pensent pas. Ou que peut-être chacun réagit de manière différente dans chaque situation, peut-être les autres qui étaient autour de ces deux hommes auraient été des héros dans un autre cas.

Il est possible qu'en nous-mêmes le mal et le bien attendent le moment de sortir et montrer un côté qui nous est inconnu. Mais je crois qu'existe une lueur d'espoir. Pendant l'expérience de Stanford une personne a refusé de continuer de jouer son rôle pour des raisons éthiques. Même Zimbardo avait perdu le nord, et grâce à cette personne l'expérience n'a pas fini tragiquement. Il y a un petit dialogue que je rappelle à propos de ce thème, un père a dit à son fils: "il y a deux loups en moi, l'un me demande de haïr, l'autre d'aider et les deux luttent. Et le fils lui a dit : et lequel gagnera?, et le père lui repond : Celui que je nourris."

lunes, 9 de junio de 2014

L'intelligence artificielle: Le test de Turing.

Alan Turing était un scientifique anglais qui a aidé à décrypter des codes nazis pendant la seconde guerre mondiale. Il est consideré comme le père de la computation moderne, et est l'un des hommes les plus brillants du XXème siècle. Ayant contribué à la défense de sa patrie et étant un homme important pour la science et les mathématiques, il a commis le grave péché d'être gay. L'Angleterre, alors, l'a récompensé en le forçant à choisir entre la prision et la castration chimique. Il a choisi cette dernière qui lui a causé de graves séquelles le conduisant au suicide. 

Entre les contributions les plus importantes de Turing, nous trouvons l'épreuve du même nom. Cette épreuve sert à savoir si les machines peuvent penser. Selon Turing si une machine semble penser, elle est, par conséquent intelligente. En accord avec les exigences de Turing, le test doit tromper un juge humain qui ne saura pas s'il parle avec une machine ou un homme. Dans le test, le juge interagit avec deux compétiteurs, l'un humain, l'autre machine. Dans ce cas, il s'agit de chater pendant 5 minutes entre les participants. Si le juge ne peut pas savoir si le sujet qui lui parle est un humain ou pas, la machine a réussi le test. Pour considérer que la machine réussisse le test globalement, il faut tromper à plus de 30% les juges.

Il y avait des estimations de la date où les machines réussiraient le test, autour de 2029. Mais surprise!, il ne faut pas attendre plus, la semaine dernière, le juin 7, un ordinateur a réussi le test. Un groupe de programmeurs ucraniens a créé Eugene, un logiciel qui simule être un enfant de 13 ans. Il a trompé 33% des juges, c'est-à-dire, a accompli les critères établis par le test.

Eugene a le sens de l'humour, et les caractéristiques les plus humaines d'un adolescent de 13 ans. Une chose importante à remarquer est que pendant le test les participants peuvent mentir s'ils le veulent, et les réponses des participants, ne sont pas forcément correctes. Le dispositif de ce test est le suivant : le programme doit donner la réplique, par clavier interposé, à des juges humains, pendant des sessions de discussion de cinq minutes. A l'issue de ces échanges, les juges doivent dire si leur interlocuteur était un humain ou un robot. Si le programme informatique parvient à convaincre 30 % au moins des humains, le test est considéré comme réussi.

La nouvelle a rempli des pages et des pages sur internet et les journaux, mais il y a du scepticisme. Premièrement, tout le monde n'est pas d'acord avec le concept d'intelligence que le test établit. Les critiques signalent que le test sert à savoir si une machine peut imiter le comportement humain plus que l'intelligence humaine. En effet, les programmeurs ont réussi à faire un logiciel qui semble être humain. Mais personne n'avait encore réussi à faire quelque chose de semblable. De plus, il n'y a pas d'accord unanime sur comment dessiner le test.

À mon avis, même si on accepte les critiques sur le test ou la validité des résultats et des conclusions, nous sommes sans doute devant un progrès important qui pourrait ouvrir de nouvelles portes à la science.

miércoles, 4 de junio de 2014

Les habitudes en vacances.

Quand nous partons en vacances, notre comportement est très différent de chez nous. D'abord parce que nous voulons nous relaxer. Je crois que chacun a son propre but pour ses vacances. Par conséquent, les habitudes de vacances sont variées et elles peuvent changer encore pour chaque type de vacances.

C'est normal de chercher des musées, des théâtres, des sites archéologiques, etc. On peut dire que l'habitude de préparer le voyage pour connaître en avance les sites qu'on va visiter est positive. C'est très commun de chercher des souvenirs, mais c'est drôle de penser que souvent les souvenirs sont "made in China". Pour mieux profiter des vacances culturelles, lire sur les sites où nous arriverons nous permettra de faire des économies. Une autre bonne idée est de marcher, en marchant on connait le vrai côté des lieux qu'on visite et on peut jouir d'une experience plus authentique que seulement le côté touristique de l'endroit, par conséquent, il faut se débarrasser de l'habitude de s'enfermer dans les offres standards.

Une habitude négative est de ne pas saisir ou de respecter l'idiosyncrasie et les coutumes. Il faut essayer de comprendre que chaque peuple a une histoire différente. Pour éviter les malentendus, être prudent est recommandable, en particulier sur les sites où on peut trouver des gens très traditionalistes.

La nourriture de chaque region est différente, pour éviter des surprises désagréables, on peut demander des renseignements à l'hôtel où nous logeons pour savoir quel type de repas ne pourrait pas être pour tout le monde. De la même manière, on peut s'informer sur la qualité des endroits et son hygiène. La gastronomie est une partie importante pour bien connaître un lieu, à mon avis, une habitude très illogique est de ne pas chercher la cuisine locale.

La connaisance de la langue maternelle du pays ou région qu'on visite au moins à un niveau élémentaire nous aidera toujours. Une mauvaise habitude est de penser qu'on pourra utiliser l'anglais dans toutes les situations, c'est clair que dans les zones les plus habituées aux touristes internationaux l'anglais peut-être très utile, mais en dehors de ces zones il faut parler un peu de la langue locale.

En conclusion, préparer le voyage est une condition sine qua non pour bien réussir les vacances et en profiter au maximum.

martes, 3 de junio de 2014

Les cénotes dans le Yucatan.

Les cénotes sont des sources d'eau naturelles très communes dans la Péninsule du Yucatan. Il y a entre 7,000 et 8,000 cénotes dans la péninsule, beaucoup  d'entre eux restent inconnus. Les mayas pensaient que les cénotes étaient les portes du monde spirituel et les sacrifices, d'animaux, gens et orfevrèrie, faisaient partie de leur vie religieuse.

Quelques cénotes ont de l'eau douce en surface et de l'eau de mer dans une couche plus profonde parce qu'ils communiquent avec la mer. Entre les types de cénotes, on peut trouver des cavernes et des cénotes noyés.

C'est drôle de penser aux cénotes comme des portes vers un autre monde parce qu'il y a quelques jours a été annoncée l'aventure d'un couple de touristes qui a trouvé un crâne dans un cénote à Tulum. Les touristes l'ont notifié aux scientifiques, qui ont analisé le crâne et les résultats des premières études sur ce crâne et le squelette trouvé ultérieurement‏ indique qu'il s'agit d'une femme entre 15 et 16 ans et qu'elle était là depuis 12,000 ans.

La trouvaille est très importante, parce qu'elle contribue à la théorie de l'origine asiatique de l'homme americain. Les os sont en tellement bon état que les scientifiques ont pu obtenir l'ADN de Naia, le prénom que les chercheurs ont donné à cette femme.

Le cénote, où étaient les os, s'appelle le trou noir. D'après les explications dans les médias, la partie du cénote où les restes ont été trouvés, était sèche il y a 10,000 ans. C'est la raison qui explique pourquoi il y a d'autres restes, d'animaux extérminés, dans le même lieu.

Le nombre croissant d'amateurs de spéléologie contribuera à une connaisance plus profonde en matière d'archéologie et antropologie dans la Péninsule du Yucatan parce qu'actuellement la technologie permet de nouvelles façons d'explorer les cénotes.