lunes, 26 de mayo de 2014

Surconsommation et pollution.

On écoute toujours parler de l'environnement, de l'effet de serre ou des problèmes de désertification des forêts tropicales. La pollution et le changement climatique montrent déjà les conséquences de l'activité humaine sur le délicat équilibre que la planète a maintenu pendant des millions d'années.

Mais est-ce qu'on peut faire quelque chose pour influer sur ce problème? Où peut-on commencer?

D'abord, il faut comprendre que la surconsommation est une cause du problème, la pollution est surtout le gaspillage de matières, énergie ou les deux. Donc, nous pouvons prendre quelques décisions faciles à suivre et qui en plus nous permettront de faire des économies.

Une action très simple, par exemple, est d'utiliser moins d'articles jetables. Les articles jetables ont un haut coût pour l'environnement parce qu'ils deviennent très rapidement des ordures et la nature met longtemps pour les absorber. En général, c'est une bonne idée de penser à l'utilité de nos achats. L'habitude d'acheter et de jeter ce qu'on utilise presque immédiatement, contribue lourdement à la pollution. Tous les produits ont un coût écologique qu'on peut comprendre comme l'énergie utilisée pour le fabriquer et le transporter, plus les matériaux utilisés, plus les déchets qu'ils généreront. Chaque produit que nous achetons est lié à la pollution globale. Par conséquent, acheter quelque chose dont on n'a pas besoin, crée des problèmes écologiques.

Un deuxième point, peut-être moins évident, est la surconsommation d'énergie. Notre contribution dans ce domaine commence chez nous. Utiliser des lampes à basse consommation peut aider notre économie ainsi que l'environnement. Et également comme dans le cas de la consommation de produits, on peut éviter le gaspillage d'énergie. Se transporter en prenant la voiture pour parcourir des courtes distances est une forme claire de pollution. C'est pour de petits trajets, où la voiture a la moindre efficacité qu'il y a un gaspillage d'essence plus grand. Le covoiturage ou bien prendre les transports en commun pour aller à notre travail est une manière de moins polluer. Et finalement bien entretenir la voiture permet une meilleure consommation de carburant et une production moindre de polluants.

En résumé, surconsommer c'est polluer. Si on n'a pas besoin de quelque chose, la meilleure option est de ne pas l'acheter. Ce qui va aider notre poche et l'environnement.

miércoles, 21 de mayo de 2014

La haine: l'amie la plus chère du fanatisme.

La dernière journée de la lutte contre l'homophobie a été le samedi 17 mai. Au moment où beaucoup d'organisations ont essayé de réveiller la conscience de la societé, une fois de plus, sur les problèmes auxquels ces groupes font face, en Nigeria plus de cent femmes sont les nouveaux jouets des rebelles terroristes.

Tous les jours, on peut trouver cette sorte de nouvelles, des condamnés à mort au Soudan pour apostasie, crime grave pour avoir abandonné la religion musulmane, des déclarations homophobes au Mexique ... Ou encore en France, des politiciens comme Jean Marie Le Pen qui a declaré sur le problème de la surpopulation dans le tiers monde que “Monseigneur Ebola peut regler ça en trois mois” utilisant la haine pour attirer l'attention et l'acclamation de nombreux partisans.

Une contradiction remarquable, la haine leur assure l'amour de leurs adeptes. La haine est en plein XXIème  siècle un pari sûr. Faire de la différence un défaut moral qui dégrade une partie de la societé sert à créer un ennemi. Un investissement qui donne des profits séduisants, la formule qui a été valable pour Hitler, se maintient en vigueur pour quelques leaders actuels.

D'où est-ce que viennent de telles idées? Pourquoi peuvent-elles convaincre un public si nombreux? Dans l'Allemagne des années 30's et 40's, Hitler était un homme aimé par la majorité de son peuple. Il est arrivé au pouvoir, il faut le rappeler, par la voie démocratique. Si on pense à l'Iran, après la révolution islamique des années 70's, des mesures comme interdire l'école mixte, l'enseignement bilingue ou laïque, et forcer les femmes à porter le voile, ont compté avec un fort soutien de la majorité de la population. 

L'idée est acceptée communément dans une societé en crise parce que c'est plus facile de trouver la racine des problèmes dans les autres que dans la même societé qui les subit. C'est plus simple pour un politicien de chercher l'origine de tous les maux dans un agent externe que d'expliquer que les problèmes ont été causés pour nos propres actions . Une thèse facile à vendre, et facile d'être acceptée. En plus, donner des explications simples est mieux vu que d'expliquer les motifs réels des situations compliquées.

Le premier aspect qui permet que de telles idées soient acceptées par une societé est l'existence de certaines conditions dans l'atmosphère du pays ou region. Hitler a profité de la profonde crise économique de son pays. L'Ayatollah Jomeini a pris l'insatisfaction des iraniens contre le Chah et a détourné une révolution qui cherchait la democratie en un gouvernement théocratique. Et actuellement, l'extrème droite européenne utilise la crise économique et le haut taux de chômage pour attaquer les inmigrants avec un discours qui prétend déguiser la haine en une défense de l'orgueil national.

Le deuxieme point commun de la réussite de la politique de la haine est la création d'un ennemi. L'ennemi sera présenté comme le coupable de l'infortune du peuple. Il sera, ensuite, montré comme un être étranger à la communauté. C'est plus facile de haïr quelqu'un qui ne partage rien avec nous.

Finalement, il faut, pour le groupe qui a favorisé ces idées, la prise de pouvoir. S'ils peuvent le prendre, l'élimination de tous les dissidents et le controle des médias arrivera de manière inéxorable. C'est la façon dont "la nuit" est arrivée bien des fois, mais malheureusement un grand nombre de leçons n'empêche pas la répétition de ces événements si tristes.

lunes, 19 de mayo de 2014

Comment dynamiser son niveau en langues ?

"Difficile de progresser en se contentant simplement des cours ! Parfois, il est difficile d’avouer qu’après six ou sept ans de cours de langue, on est incapable de dire ou d’écrire quoi que ce soit de compréhensible dans une langue étrangère. Lycéens, étudiants ou salariés et tous ceux qui souhaitent améliorer leur niveau linguistique doivent savoir que la seule manière d’y parvenir est de travailler régulièrement pour avancer. 
Pour cela, certains conseilleraient de réviser la grammaire et la conjugaison : « rien de tel que de pratiquer régulièrement en effectuant des exercices afin d’acquérir des automatismes »pour progresser. Mais apprendre des phrases clés, afin de retenir plus vite les mots, aide-t-il vraiment à exprimer votre pensée ? Il vaut mieux lire, écouter la radio ou feuilleter la presse pour gagner en réflexion et en aisance tout en se cultivant. 
Reste à savoir quelle méthode personnelle est la plus efficace pour réussir à communiquer dans une langue étrangère."

Il y a une histoire sur un homme de la noblesse grecque qui avait un professeur de Géometrie, un célebre mathématicien à l'époque. Une fois, l'élève a demandé à son professeur, s'il y avait une façon plus facile d'apprendre la géometrie que d'étudier les théorèmes et les démonstrations, le professeur lui a repondu "il n'y a pas de voie royale vers la géometrie".

On peut dire la même chose de l'apprentissage des langues. Pourtant, il existe une meilleure façon d'apprendre quelque chose. D'abord, il faut savoir notre but, est-ce qu'on veut apprendre la langue pour voyager?, pour lire des manuels?, veut-on juste parler sans maîtriser la langue écrite? ou est-ce qu'on a besoin d'apprendre les quatre habilités pour une bourse ou un objectif professionel? La question peut sembler insignifiante, mais savoir d'où est-ce qu'on va partir peut être la clé d'une bonne stratégie.

L'immersion dans un milieu où seulement se parle la langue qu'on veut apprendre. De cette façon nous serons forcés de parler et d'écouter la langue des natifs toute la journé. Nous devrons nous exprimer dans cette langue et notre langage deviendra tôt ou tard naturel et fluide. Notre compréhension de l'oral s'améliora aussi. On peut penser à la quantité d'heures qu'on étudie dans un cours régulier. Si on a un cours de 5 heures et qu'on étudie 5 heures de manière indépendante, on a 10 heures par semaine. En habitant dans un pays où se parle la langue qu'on veut maîtriser, on écoute plus de 70 heures par semaine si on écoute ou parle 10 heures par jour. 

Que ce soit pour raisons économiques ou pour raisons de temps, l'option d'étudier dans un pays où se parle la langue maternelle qu'on veut apprendre, n'est pas possible pour tout le monde. Alors, si l'immersion est la meilleure façon d'apprendre, on peut chercher des conditions semblables. Un professeur qui parle la langue maternelle, serait une bonne idée, mais si on ne peut pas le trouver il y a beaucoup de ressources sur internet pour écouter des natifs.

Cela semble  peut-être un peu évident mais la meilleure façon d'apprendre à parler la langue est de parler. Il faut oublier la honte, c'est clair que nous ferons des erreurs quand nous commencerons, mais la seule manière de les corriger est la répétition constante. Un bon exercice par exemple est de nous enregistrer en prenant comme exemple le discours d'un natif. Ainsi, nous pourrons faire une comparaison, on peut utiliser de la musique pour cet exercice et en plus de la prononciation nous exercerons le rythme naturel de la langue.

Pour le vocabulaire rien de meilleur que de lire. On peut commencer avec des contes pour enfants ou une bande dessinée et passer à une littérature plus complexe. Le vocabulaire qu'on apprend est plus facilement oublié s'il manque de contexte, donc lire nous permet de mieux associer le mot avec sa signification parce que de cette manière chaque mot est lié à une idée complète au lieu d'être une liste de mots avec traduction ou images.

Sur internet, on peut trouver les journaux les plus connus, des magazines, des émissions de radio ou de télé, etc. Il existe la possibilité de s'entraîner à l'oral ou à la compréhension écrite.

La production écrite est pour moi la plus difficile des compétences à développer. Elle a besoin d'une compréhension de la grammaire, de l'orthographe et d'une connaissance des expressions courantes. A mon avis, la meilleure façon d'améliorer notre niveau est de trouver un professeur capable et de pratiquer. On doit lire et ça peut aider mais l'expression écrite a besoin de constance.

Il est très important de remarquer que la constance et la répetition sont les clés pour un bon apprentissage. Il faut penser à la langue qu'on veut apprendre, non seulement l'étudier mais la faire partie de nous-mêmes, acquérir une langue est aussi apprendre sa culture, comprendre un peu de l'histoire qui l'entoure et commencer à penser d'une nouvelle façon.

lunes, 12 de mayo de 2014

L'ère numérique et l'apprentisage du français.

Aujourd'hui le numérique est présent dans de nombreuses activités de notre vie. Grâce au numérique, on peut faire les courses chez nous, voir des films sans aller au cinéma ou payer la carte de crédit avec un click. L'éducation, bien sûr, ne pouvait pas être l'exception, beaucoup de maisons éditoriales offrent des produits numériques, partiels ou totaux.

Les méthodes actuelles de français utilisent au moins un CD ou un DVD pour les contenus d'audio ou vidéo et beaucoup d'entre eux ont des sites sur internet où on peut pratiquer des exercices ou d'autres ressources comme par exemple le site de maison de langues où on peut trouver beaucoup d'outils pédagogiques gratuits liés à ses méthodes, comme Version Originale. Il y a des sites semblables pour Alter Ego, Écho, etc.

Pourtant le numérique n'est guère utilisé dans notre université. Le numérique, pourrait-il remplacer le livre traditionnel? Aurait-il des avantages sur le livre? Ou devrait-on utiliser le numérique comme un complément de nos méthodes actuelles?

Si nous avions choisi d'utiliser la méthode numérique par exemple nous aurions eu la méthode dès la première semaine de classe pour un prix moins cher que la version en papier (26,99 Euros, la méthode, le cahier d'exercices et les activités 2.0) parce que la livraison est immédiate.

Les professeurs pourraient  aussi tirer avantage des méthodes numériques parce qu'elles offrent en plus du contenu traditionnel, la possibilité de vidéoprojection, de fiches pédagogiques, d'actualisations, etc.

Les moyens numériques nous permettent aussi d'entrer en contact avec des gens peu importe où ils se trouvent. On peut parler souvent avec des amis qui habitent à des milliers de kilométres ou encore rencontrer de nouveaux amis d'autres pays. Cette possibilité rend plus facile la pratique de la langue ou bien de trouver des correspondants sur des sites internet comme italki.com. Il était difficile de dire qu'on pourrait avoir un professeur qui habite dans une autre ville ou dans un autre pays sans internet.

C'est clair que l'utilisation des ordinateurs, des tablettes et des portables pose de nouvelles questions pour ceux qui ont choisi de les utiliser dans les salles de classes. Un problème sur lequel on peut mettre l'accent est si les versions numériques n'accentuerait‏ pas les différences entre les élèves de differentes classes sociales. Les méthodes numériques, seraient-elles une forme de discrimination contre les étudiants qui ne pourraient pas payer les gadgets qu'on utilise pour travailler? 

Sans aucun doute, les outils numériques dans l'éducation feront partie du futur et les problèmes et les questions auxquels ils sont associés trouveront des réponses au fur et à mesure qu'ils seront utilisés‏.

viernes, 9 de mayo de 2014

La bataille de Puebla, le 5 mai

"Nous avons sur les Mexicains une telle supériorité de race, d’organisation, de discipline, de moralité et d’élévation de sentiments, que je prie Votre Excellence d’informer Sa Majesté l’empereur qu’à partir d’aujourd’hui, à la tête de 6000 soldats, je suis maître du Mexique" Comte de Lorencez, commandant de l'expédition au Mexique, au ministre de guerre de Napoléon III.

La bataille du 5 mai 1862 ou la bataille de Puebla est peut-être le combat le plus connu qu'une armée mexicaine ait livré. L'histoire est très connue, après l'échec des négociations entre le Mexique et la France pour trouver un accord sur la dette du Mexique, l'armée française a avancé sur Puebla. L'armée mexicaine a vaincu l'armée française et le Comte de Lorencez a été destitué du poste de commandant de l'expédition au Mexique. Pourtant ce qui est moins connu est le fait qu'une année après cette bataille, l'armée française revenue sur Puebla assiègea la ville qui s'est rendue après plus de 62 jours de siège, et la France a réussi à imposer un empereur autrichien, qui finalement en 1867 a été complétement vaincu et executé.


Maximilien aurait-il pu gagner la guerre et conserver son empire  ? D'abord, il faut dire que Maximilien n'a jamais pris le pouvoir de façon absolue. L'ombre de Juarez a toujours été un problème. Il a essayé au debut de son empire de l'attirer à sa cour, mais Juarez a toujours rejeté ses propositions. Il aurait dû alors, d'abord capturer Juarez. Un autre problème a été la différence de critère que Maximilien avait avec le parti conservateur, qui lui avait demandé de venir au Mexique. Maximilien était un libéral, et la seule demande qu'il ait accordé au parti conservateur est de rendre officiel la religion catholique, mais pas d'être la seule religion permise. S'il avait fait de la religion catholique la seule valide pour gagner les faveurs du haut clergé mexicain, il aurait réussi à unir autour lui le parti conservateur et l'Eglise.  Il aurait pu former une armée mexicaine, et de cette façon il aurait pu se passer de l'armée française.

Une autre erreur de Maximilien a été d'avoir méprisé l'armée mexicaine conservatrice. S'il avait écouté les conseils des généraux mexicains qui avaient lutté contre les libéraux pendant des années, il aurait eu une meilleure connaissance de l'ennemi et il aurait pu planifié une meilleure stratégie contre un ennemi qui connaissait le terrain où la guerre se livrait.

Maximilien n'a pas suivi les conseils de sa femme et quand il les a suivis, ce fut pour rester au Mexique, en croyant qu'elle pourrait convaincre Napoléon III de soutenir une guerre dont personne ne voulait en France. Il aurait dû accepter que l'expédition au Mexique avait échoué, il aurait dû se rendre compte de la réalité.

Lorsque Maximilien a été capturé, il aurait dû comprendre que son destin était scellé. Sa femme, folle, de l'autre côté de l'océan, ne pouvait pas l'aider. C'est difficile de savoir si la défaite et la mort de Maximilien sont les seules raisons qui ont accentuées la folie de Charlotte. La présence de Maximilien en Europe aurait-elle pu guérir Charlotte? Maximilien aurait-il été bien reçu Chez les Habsbourg après une défaite totale au Mexique?