viernes, 26 de septiembre de 2014

La presse est l'information.



Une vidéo publiée sur YouTube montre deux journalistes qui parlent avec La Tuta, le leader médiatisé du groupe criminel "Los caballeros templarios" (Les templiers) . Un des journalistes très important parce qu'il est le propriétaire d'une agence informative qui vend des services à beaucoup de chaines télévisées. Le journaliste semble être très amical et il donne des conseils au leader pour améliorer son image publique. La Tuta paie les services du journaliste et pose des questions sur les autres médias, sur une interview avec une chaîne étrangère, une agence informative, EFE, etc. Le journaliste, Eliseo Caballero, demande des faveurs et de l'argent pour ses services. Les critiques se sont déversées sur le journaliste et il existe déjà une enquête en cours.

Lundi soir, un député du parti du président, Gabriel Gomez Michel, a été kidnappé. L'incident a été dénoncé, les policiers qui sont arrivés sur la scène du crime, qui à ce moment-là ne savaient pas que la victime était un député, ont reporté qui n'y avait rien à signaler (RAS). Bientôt la famille du député a déclaré la disparition de ce dernier, aussitôt que les autorités ont su que la victime était un fonctionnaire d'une telle importance le "RAS" a disparu. Le mercredi, les autorités ont confirmé qu'un corps trouvé dans le Zacatecas appartenait au député. On peut tirer deux conclusions de cette affaire, la première est que les actions policières ne sont pas liées à la gravité du crime mais qui est la victime. Il semble que l'enlèvement d'un citoyen commun n'a aucune importance. C'est grave, mais la seconde conclusion de cette nouvelle est plus grave. L'état ne peut même pas proteger ses propres membres. Sans importer le nombre de discours de politiciens qui assurent que le pays viet en paix, tout le monde peut se rendre compte que la réalité est bien différente.

Comment sont liées les deux informations? Et bien, tandis qu'Eliseo Caballero est qualifié comme le pire exemple de journaliste, un traître à son pays, etc, nous pouvons nous poser une question : est-ce qu'il aurait pu refusé l'appel de la Tuta? La Tuta, grâce à l'inaction ou incapacité du gouvernement, est devenu une sorte de roi au Michoacan. Un pouvoir réel auquel personne ne peut faire face. C'est bien suspect que Juan Manuel Mireles, le médecin qui a osé s'opposer au groupe de la Tuta est emprisonné tandis que la Tuta semble plus fort que jamais. La Tuta, de plus, a donné une bonne quantité d'interviews, par exemple aux chaînes Mundo Fox et Chanel 4. Pourtant, ni l'armée, ni aucun corps policier n'a pu trouver la Tuta. Alors, est-ce qu'un journaliste peut dire non si la Tuta l'appelle? Si l'état a montré avec clarté qu'il est incapable de protéger ses membres, qu'il laisse sans protecion le citoyen commun, si le Mexique est aujourd'hui selon reporters sans frontières l'un des plus dangereux pays pour les journalistes, il est difficile d'accuser un journaliste d'obéir à un leader criminel. Je crois que les médias se sont trompés de cible, qui devrait être les autorités qui ont permis de ruiner l'état de droit au Mexique.

La photo ci-dessus dit : La Tuta et les autodéfenses seront sous contrôle avant le 10 mai. Je ne suis pas certain mais je crois que si nous sommes en septembre peut-être que Castillo, l'envoyé présidentiel pour la sécurité dans le Michoacan, a menti ou qu'il a parlé d'une autre année ou d'un autre siècle.

Il y a une blague : dans une classe de journalisme le projet de fin de cours a été de faire une interview à la Tuta. Personne n'a redoublé le semestre. À l'exception des certains étudiants qui, après, ont trouvé un emploi dans la police.

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