Un papyrus égyptien de plus de 3500 ans décrivait une maladie avec les symptômes du diabète. C'est la plus vieille référence de la maladie, mais le diabète est peut-être un compagnon de l'homme depuis la nuit des temps.
Mais, qu'est le diabète? Qu'est-ce qui le provoque? Pourquoi on ne peut pas encore le guérir? La première question est facile à répondre, le diabète est une maladie où les niveaux de sucre dans le sang ne sont pas contrôlés de manière normale. La cause est également connue, la déficience d'insuline, sa mauvaise qualité ou la difficulté pour remplir son rôle correctement sont le problème. La troisième question est différente. Ce n'est pas facile de guérir du diabète. Et en plus, il n'y a pas un seul diabète. Il faut comprendre qu'il y a plusieurs diabètes.
Pour expliquer la dernière question, il serait bon de regarder vers le passé. Comme nous l'avons dit, le diabète est une vieille connaissance de l'homme, le progrès pour le guérir est lent. Les grecs, les chinois, les arabes, bref chaque culture a connue la maladie. Il y avait même des théories sur la maladie qui associaient les problèmes de la maladie au sucre dans le sang. Ils ont tous remarqués les principaux simptômes, la soif et la faim excessives et l'urine abondante. D'ailleurs le mot diabète vient d'une éthimologie greque qui veut dire "passer au travers" en référence au fait que les patients qui ont du diabète semblent uriner toute l'eau qu'ils boivent.
Mais ce n'est qu'au XVIIème siècle que Thomas Willis, un médecin anglais, décrit la saveur douce de l'urine des diabétiques et, ce qui est très important, il est le premier qui décrit le dommage que le diabète cause sur les nerfs. Au même siècle, mais en Suisse, Johann Conrad Brunner extirpe le pancréas d'un chien. Il remarque que le chien montre une soif et une faim insatiables, mais il ne pense pas à un lien avec le diabète.
Malgré l'évidence d'une saveur douce dans l'urine chez les diabétiques, ce n'est qu'au XVIIIème siècle que le médecin anglais Mattew Dobson, vérifie que c'est le sucre qui cause cette saveur. Il établit aussi une diète pour le traitement de la maladie, il questionne la croyance presque unanime que le diabète a son origine dans les reins. C'est au même siècle que Marshall note l'odeur à pomme pourrie dans l'haleine de certains diabétiques de phase terminale.
Quand l'endroit exact où se trouve la cause de diabète est trouvé, l'avancée pour combattre la maladie progresse très vite. Seulement 7 ans après les travaux de Laguesse, Blumenthal utilise un jus extrait du pancréas pour diminuer les niveaux de sucre dans le sang des diabétiques. En 1916, Sharpey Schafer, un physiologiste anglais, propose d'appeler insuline la sustance non-isolée que le pancréas secrète.
Malgré l'évidence d'une saveur douce dans l'urine chez les diabétiques, ce n'est qu'au XVIIIème siècle que le médecin anglais Mattew Dobson, vérifie que c'est le sucre qui cause cette saveur. Il établit aussi une diète pour le traitement de la maladie, il questionne la croyance presque unanime que le diabète a son origine dans les reins. C'est au même siècle que Marshall note l'odeur à pomme pourrie dans l'haleine de certains diabétiques de phase terminale.
À partir du XIXème siècle, la compréhension de la maladie s'améliore sensiblement, Wilhelm Peters, naturaliste allemand, montre la présence d'acétone dans l'urine de patients diabétiques; son compatriote, Paul Langerhan, un pathologiste, découvre les cellules productrices d'insuline, mais, à ce moment-là, il ne connait pas la fonction de ces cellules. En Allemagne aussi, Adolph Kussmaul décrit l'acidocétose diabétique de la manière qu'aujourd'hui elle est comprise. Oscar Minkowsky, médecin polonais-allemand, et Joseph Von Mering, médecin allemand, découvrent que le diabète se trouve dans le pancréas (d'un chien). A la fin du XIXème siècle, en 1893, Gustave-Édouard Laguesse, pathologiste français, propose que les cellules que Langerhans avait décrites n'étaient pas les cellules qui produisaient un suc gastrique mais qu'elles avaient une fonction dans la régulation des hydrates de carbone. Ce sera une avancée d'importance vitale pour comprendre le diabète.
Quand l'endroit exact où se trouve la cause de diabète est trouvé, l'avancée pour combattre la maladie progresse très vite. Seulement 7 ans après les travaux de Laguesse, Blumenthal utilise un jus extrait du pancréas pour diminuer les niveaux de sucre dans le sang des diabétiques. En 1916, Sharpey Schafer, un physiologiste anglais, propose d'appeler insuline la sustance non-isolée que le pancréas secrète.
Mais c'est l'année 1921 la plus important dans la lutte contre le diabète. En 1921, Banting et Charles Best, médecins canadiens, et Jonh Macleod, médecin écossais, réussiront à isoler ce qu'ils appeleront l'insuline. Ils ont testé l'insuline sur eux-mêmes, d'abord par la voie orale et après comme aujourd'hui, par voie sous cutanée. Le premier patient qui la reçoit sera, en 1922, Leonard Thompson, un patient diabétique de 14 ans en coma diabétique par acidocétose diabétique. La nouvelle substance sauve la vie de Thompson qui grâce à l'insuline vivra 13 années de plus. C'est la première fois que l'acidocétose diabétique se peut se combattre avec succès, parce que jusqu'à ce moment-là elle était presque 100% mortelle.
Banting et Macleod ont gagné le prix nobel de médecine en 1923 et Banting a partagé le prix avec Best. Ils ont décidé de ne pas patenter l'insuline pour rendre plus facile son développement.
La découvert de l'insuline n'a pas permis de guérir la maladie mais c'est grâce à elle qu'on peut combattre les effets de la maladie, et l'affirmation d'Aretaeos de Kappadokia : "cette maladie est merveilleuse, pas très fréquente chez les hommes. La chair et les membres se fondent avec l'urine. Les patients ne cessent jamais d'uriner ... leur vie est courte, désagréable et plein de douleur ..." est loin d'être une réalité inévitable.
No hay comentarios:
Publicar un comentario