Le film La dictature parfaite de Luis Estrada présente une thèse : Le mariage entre le pouvoir et les médias est la plus puissante arme qu'utilise la plutocratie pour manipuler le peuple et contrôler le pouvoir. C'est une vieille relation de complicité qui a porté ses fruits aux deux parties. Bien que la thèse du film pourrait être valide dans tout le monde, avec des nuances et différences, au Mexique les acteurs d'une telle relation ont des noms, Televisa et le PRI.
Aux premières minutes, on peut lire une phrase : "Les noms des personages ici présentés sont fictifs, mais les faits sont rééls. Les ressemblances ne sont pas des coïncidences." Une phrase très adéquate, si un étranger voyait le film il croirait que les dialogues sont fictifs et ne s'apercevrait pas que beaucoup d'entre eux sont de malheureuses citations déguisées ou textuelles. Par exemple : "Nous les mexicains faisons les travaux que même les noirs ne veulent pas faire" (Vicente Fox, président du Mexique 2000-2006), "Je ne sais pas le prix des achats, je ne suis pas une femme au foyer" (Peña Nieto, le président actuel), etc.
Le film parodie le système et beaucoup de politiciens, présentateurs, réalisateurs, reporters, etc. Il fait un portrait crédible du système actuel. L'éthique de Televisa et du PRI se montre telle qu'elle est, son seul code de conduite est l'argent. Il y a eu des exemples d'un tel code, par exemple le payement de journalistes de Televisa par le gouvernement, ces payements sont arrivés à plus de 150,000 euros pour quelques-uns. Quel type de critique peut sortir de journalistes qui ont reçu ces quantités d'argent, c'est difficile de critiquer le patron, et plus difficile de penser qu'eux sont des journalistes compromis avec la vérité.
Il y a eu des dénonciations de journalistes sur les tentatives de les forcer à se taire ou bien de parler en faveur du régime. La télévision, bien sûr, ne se vend pas seulement pour aduler le gouvernement, mais aussi pour calomnier, éluder les thèmes incommodes, ou bien même créer l'information quand c'est nécessaire. Ainsi les médias, et spécialement la télé est devenue un pouvoir tellement grand qu'elle peut être la grande électrice, et même désigner le président de la république.
Une chose qu'il faut remarquer, le réalisateur du film a dit qu'un des investisseurs pour rendre possible le film a été Televisa. Quand le film est sorti ils ont essayé de le censurer.
Il y a eu des dénonciations de journalistes sur les tentatives de les forcer à se taire ou bien de parler en faveur du régime. La télévision, bien sûr, ne se vend pas seulement pour aduler le gouvernement, mais aussi pour calomnier, éluder les thèmes incommodes, ou bien même créer l'information quand c'est nécessaire. Ainsi les médias, et spécialement la télé est devenue un pouvoir tellement grand qu'elle peut être la grande électrice, et même désigner le président de la république.
Une chose qu'il faut remarquer, le réalisateur du film a dit qu'un des investisseurs pour rendre possible le film a été Televisa. Quand le film est sorti ils ont essayé de le censurer.
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