sábado, 7 de marzo de 2015

L'éducation au Mexique, partie II, les conséquences d'un modèle absurde.

Les conséquences d'une politique éducative démagogue et inéfficace que le pays a suivi pendant des décennies est un désastre. Seulement 13 mexicains sur 100 réussiront l'université. Et 2 sur 1000 auront un doctorat ou une maîtrise. Dans les niveaux élémentaires la situation est pire, de 100 élèves qui commencent l'école primaire (6 ans au Mexique), 22 la quitteront, et dans le niveau équivalent au collège 32 laisseront l'école. De plus, finir l'école ne garantit pas une bonne qualité de l'apprentissage. 

Selon Juan Ramon de la Fuente quand il a été le recteur de l'UNAM, la plus grande et la plus importante université du pays environ 30% des candidats pour entrer au baccalauréat ont répondu à l'examen d'admission avec un niveau de connaissance égal à l'avoir fait par hasard.

Alors, que ce soit dans le niveau élémentaire ou supérieur, les étudiants ne présentent pas de bons résultats. Et si dans les champs de la compréhension de la lecture, les mathématiques et les sciences l'état est regrettable, dans l'enseignement des langues la situation est pire. Mexicanos Primero a fait une étude parmi des élèves de collège, seulement 3% des élèves ont le niveau attendu d'anglais, c'est-à-dire, un B1. Mais ce qui est pire, 50% des étudiants qui ont une note de 9 sur dix n'ont aucune connaissance de la langue. Parmi les professeurs d'anglais les choses ne marchent pas mieux, 15% des professeurs ont un niveau A0 et 52 % un niveau entre A0 et A2.

Un problème de l'éducation au Mexique est peut-être le nombre de jours et d'heures que l'élève a cours. Tandis qu'en France un étudiant a 180 jours de classe, au Mexique il en a 200. Mais en France, il étudie 875 heures et au Mexique 562. 

Dans l'examen PISA seulement 3,3% des étudiants mexicains ont obtenu un bon résultat en sciences, 5,4% en mathématiques et 5,7% en lecture. Par contre, les élèves mexicains qui ont obtenu une note de 0 ou 1 (sur 6), ce qui veut dire des résultats équivalents presqu'à une méconnaissance absolue, sont 47,3%, 50,8% et 40,1% dans ces matières.

La proposition des ONG est de s'impliquer dans l'éducation des enfants, soit comme parents, soit comme societé en général, exiger du gouvernement une plus forte emphase dans l'éducation et surtout combattre la corruption dans ce secteur. Il faut en finir avec la complicité entre les autorités du gouvernement et le syndicat qui a permit de faire de l'éducation une monnaie pour des intêrets autres que ceux des enfants.

No hay comentarios:

Publicar un comentario