Le vendredi 7 novembre sera une date qui restera dans les esprits des Mexicains pendant longtemps. C'est la journée où le procureur de la république a annoncé que les étudiants disparus de Ayotzinapa sont morts d'après le témoignage de trois individus liés au crime. Dans une conférence de presse pleine de détails il a expliqué pendant 30 minutes les trouvailles de la police fédérale. Après il a répondu aux questions posées par les journalistes étrangers et mexicains.
Il y a eu quelques réponses incroyables, par exemple, une journaliste a demandé pourquoi l'armée qui se trouvait à moins de 3 km des événements n'a pas porté secours aux étudiants. Le procureur a dit que l'armée peut seulement agir sous ordres supérieurs , et, que s'ils avaient pris part à l'action, ils auraient aidé la police. Lorsque j'ai écouté une telle bêtise je n'ai pas su si Murillo était cynique ou stupide. Dire que l'armée aurait tiré contre les étudiants désarmés parce que la police tirait, je ne trouve pas de mots pour exprimer mon indignation. À la fin de la conférence de presse il a dit, je suis fatigué, et il s'est arrêté de répondre aux questions des journalistes.
La violence s'est déclenchée, les manifestations contre le gouvernement ont déjà montré des attaques, d'abord verbales et après bien réelles. Par exemple, le "#Yamecansé" s'est maintenu comme "trend topic" (thème important) pendant presque une semaine sur twitter. Puis pendant une manifestation aux portes du palais du gouvernement quelques manifestants, ici appelés "anarquistas" (anarchistes), ont jetté des bombes molotovs sur la porte principale, et ils ont réussi à l'incendier. À Chilpancingo, la capitale de Guerrero, la violence s'est aggravée. Des manifestants ont partiellement brulé le palais du gouvernement de l'état, le congrès de l'état et le secrétariat de l'éducation, et ils ont occupé aussi les autoroutes à péage. Les manifestations dans l'état sont devenues des émeutes. À Acapulco les représentants de l'hôtelerie ont annoncé l'annulation de plus de 14,000 réservations.
Dans divers états, il y a eu des agressions contre les partis politiques, même quelques sièges de partis ont été attaqués avec des bombes molotovs.
Selon quelques journalistes, la violence a été causée par des infiltrés, et bien que dans le cas de la ville de Mexico cela soit possible, des évidences ont été montrées, des photos ont montré des policiers prenant soin d'un des "anarchistes". La théorie de ceux qui exposent cette hypothèse est que le gouvernement cherche à présenter les manifestants comme des criminels pour, ainsi, justifier une attaque contre eux. Mais dans les autres états et surtout au Guerrero la violence vient des manifestants.
Je ne sais pas comment finira cette histoire, mais c'est la plus grave expression du ras le bol que j'ai vu dans mon pays.
Il y a eu quelques réponses incroyables, par exemple, une journaliste a demandé pourquoi l'armée qui se trouvait à moins de 3 km des événements n'a pas porté secours aux étudiants. Le procureur a dit que l'armée peut seulement agir sous ordres supérieurs , et, que s'ils avaient pris part à l'action, ils auraient aidé la police. Lorsque j'ai écouté une telle bêtise je n'ai pas su si Murillo était cynique ou stupide. Dire que l'armée aurait tiré contre les étudiants désarmés parce que la police tirait, je ne trouve pas de mots pour exprimer mon indignation. À la fin de la conférence de presse il a dit, je suis fatigué, et il s'est arrêté de répondre aux questions des journalistes.
La violence s'est déclenchée, les manifestations contre le gouvernement ont déjà montré des attaques, d'abord verbales et après bien réelles. Par exemple, le "#Yamecansé" s'est maintenu comme "trend topic" (thème important) pendant presque une semaine sur twitter. Puis pendant une manifestation aux portes du palais du gouvernement quelques manifestants, ici appelés "anarquistas" (anarchistes), ont jetté des bombes molotovs sur la porte principale, et ils ont réussi à l'incendier. À Chilpancingo, la capitale de Guerrero, la violence s'est aggravée. Des manifestants ont partiellement brulé le palais du gouvernement de l'état, le congrès de l'état et le secrétariat de l'éducation, et ils ont occupé aussi les autoroutes à péage. Les manifestations dans l'état sont devenues des émeutes. À Acapulco les représentants de l'hôtelerie ont annoncé l'annulation de plus de 14,000 réservations.
Dans divers états, il y a eu des agressions contre les partis politiques, même quelques sièges de partis ont été attaqués avec des bombes molotovs.
Selon quelques journalistes, la violence a été causée par des infiltrés, et bien que dans le cas de la ville de Mexico cela soit possible, des évidences ont été montrées, des photos ont montré des policiers prenant soin d'un des "anarchistes". La théorie de ceux qui exposent cette hypothèse est que le gouvernement cherche à présenter les manifestants comme des criminels pour, ainsi, justifier une attaque contre eux. Mais dans les autres états et surtout au Guerrero la violence vient des manifestants.
Je ne sais pas comment finira cette histoire, mais c'est la plus grave expression du ras le bol que j'ai vu dans mon pays.
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