Après l'appel de Madero la guerre a commencé en novembre 1910. La rébellion occupait les principaux foyers dans l'état du Chihuahua dans le nord et dans l'état du Morelos où il y avait déjà une rébellion depuis des années. Au Chihuahua, un homme presque illetré est devenu l'étoile montante de la révolution, il s'appelait José Doroteo Arango, mais il est connu sous le surnom qu'il utilisait, Pancho Villa. Doté d'un leadership naturel, Villa était un homme hardi, un stratège brillant avec un passé turbulent. Il avait été voleur de vaches, assaillant, boucher, soldat, déserteur, etc. Au Morelos, il y avait un homme, Emiliano Zapata, leader de ceux qui luttait contre l'abus des élites porfiriennes. Ces dernières avaient profité d'une interprétation de la loi qu'ils pour dépouiller les paysans pauvres de leurs terre.
Pancho Villa
"Les armées sont les plus grands soutiens des tyrannies"
Emiliano Zapata
"S'il n'y a pas de justice pour le peuple il n'y aura pas de paix pour le gouvernement"
Ainsi, les deux plus grands mouvements qui ont commencé la guerre avaient un point de vue très différent de ce que devait être la révolution. Très différent de l'avis de Madero. Madero voulait lutter pour un changement politique, une lutte pour la démocratie. Villa et surtout Zapata voulaient un changement dans les structures du pays, la justice sociale. Madero aimait le Mexique, mais il ne le comprennait pas, il était un homme plus proche de la réalité de celle que Zapata et Villa combattaient que du peuple qui constituait l'armée qui faisait la révolution. Madero ne savait pas ce que signifiait être un sans-abris, ayant des centaines de milliers d'hectares de terre. Il ne connaissait ni la faim ni l'abus des autorités, tout ce que le peuple vivait tous les jours.
Pourtant la révolution a réussi d'une façon rapide. Le 10 mai 1911, moins de six mois après le début de la révolution les forces de Villa et Orozco ont pris la ville de Ciudad Juarez. Le 21, ils ont signé les traités de Ciudad Juarez et le 25, Diaz a démissionné. Diaz est parti vers l'Europe et il a vécu en France jusqu'à sa mort, le pays qu'il avait combattu presque 50 auparavant. Lorsque Diaz parti pour Veracruz il fut escorté par un général appelé Victoriano Huerta. Il y a une légende selon laquelle Diaz aurait dit à Huerta : "Bientôt ils comprendront que ce pays peut seulement être gouverné de la manière que je l'ai fait".
Après le triomphe de l'armée de Madero et des élections extraordinaires Madero fut élu président du Mexique avec 99% des votes. Son vicepresident s'appelait José Maria Pino Suarez. Cependant, la lune de miel de Madero et des forces qui l'avaient aidé à triompher a été courte. Madero a assumé la présidence le 6 novembre 1911. Deux jours plus tard Madero a envoyé un émissaire pour demander à Zapata la libération des troupes. Zapata a répondu que pour faire une telle chose il demandait la démission du gouverneur du Morelos, une réforme agraire profonde, grâce pour ses hommes et la sortie des troupes fédérales du Morelos. Parce que, je l'avait presque oublié, Madero avait décidé d'utiliser la même structure de gouvernement que Diaz, l'armée incluse. Madero a rejeté les demandes de Zapata et lui a répondu en envoyant des troupes.
En mars 1912 dans le nord, Orozco, le général qui avait vaincu à Ciudad Juarez, s'est rebellé contre Madero. Madero a envoyé Huerta qui, avec l'aide de Villa, a battu Orozco. Une telle victoire a fait de Huerta un héros, applaudi par les classes les plus riches du pays et vu comme un homme fort qui pouvait rétablir l'ordre dans le pays. Les rébellions contre Madero ont été nombreuses, fin de 1911 Bernardo Reyes, mi 1912 Felix Diaz (le neveau de Porfirio Diaz), etc. De plus la presse, maintenant libre, attaquait Madero sans pitié. Ils mordaient la main qui les avait libéré de la muselière a dit à l'époque Gustavo Madero, le frère du président.
Personne n'était content de Madero, les révolutionaires espéraient des actions plus radicales de sa part et les élites ne croyaient pas qu'il avait la force nécessaire pour gouverner le pays. De cette manière, le 9 février 1913 un coup d'état a commencé. Ces événements sont connus aujourd'hui comme la dizaine tragique. Une partie de l'armée avait libéré Bernardo Reyes et Felix Diaz. Reyes a marché vers le palais national où il mourut pendant l'attaque. Diaz s'est dirigé vers la place La ciudadela (La citadelle) où il a établi sa caserne. Huerta est nommé chef contre la rébellion parce que le général en charge jusqu'à ce moment-là avait été blessé. Mais Huerta au lieu d'écraser la rébellion entre en contact avec les rebelles. Le 17 février, Gustavo Madero après avoir découvert que Huerta trahissait le président, l'arrête, mais Fancisco I. Madero le libère, une décision qui lui coûtera la vie. Le lendemain Francisco I. Madero et José Maria Pino Suarez sont arrêtés.
Le 19 février tout était décidé, avec le soutien de l'ambassadeur des États-Unis, Francisco I. Madero et José Maria Pino Suarez seront bientôt assassinés. Gustavo Madero est torturé et assassiné ce jour-là. Le 22 de février ils sont emmenés soit disant pour aller à la prison de Lecumberri, mais la réalité est qu'ils sont assassinés ce jour-là. Huerta arrive à la présidence le 19 février après avoir accompli les formalités de la loi
Les réactions de rejet contre le gouvernement ont commencé l'étape la plus sanglante de la révolution mexicaine. Malgré que certains parmi les vieux révolutionaires aient reconnu Huerta comme président, la majorité l'a rejeté. Même Zapata qui avait eu de nombreux problèmes avec Madero n'a pas reconnu Huerta et il a dit : "Je n'ai pas fait une révolution pour assaillir des postes publiques".
Pourtant la révolution a réussi d'une façon rapide. Le 10 mai 1911, moins de six mois après le début de la révolution les forces de Villa et Orozco ont pris la ville de Ciudad Juarez. Le 21, ils ont signé les traités de Ciudad Juarez et le 25, Diaz a démissionné. Diaz est parti vers l'Europe et il a vécu en France jusqu'à sa mort, le pays qu'il avait combattu presque 50 auparavant. Lorsque Diaz parti pour Veracruz il fut escorté par un général appelé Victoriano Huerta. Il y a une légende selon laquelle Diaz aurait dit à Huerta : "Bientôt ils comprendront que ce pays peut seulement être gouverné de la manière que je l'ai fait".
Victoriano Huerta
En mars 1912 dans le nord, Orozco, le général qui avait vaincu à Ciudad Juarez, s'est rebellé contre Madero. Madero a envoyé Huerta qui, avec l'aide de Villa, a battu Orozco. Une telle victoire a fait de Huerta un héros, applaudi par les classes les plus riches du pays et vu comme un homme fort qui pouvait rétablir l'ordre dans le pays. Les rébellions contre Madero ont été nombreuses, fin de 1911 Bernardo Reyes, mi 1912 Felix Diaz (le neveau de Porfirio Diaz), etc. De plus la presse, maintenant libre, attaquait Madero sans pitié. Ils mordaient la main qui les avait libéré de la muselière a dit à l'époque Gustavo Madero, le frère du président.
Personne n'était content de Madero, les révolutionaires espéraient des actions plus radicales de sa part et les élites ne croyaient pas qu'il avait la force nécessaire pour gouverner le pays. De cette manière, le 9 février 1913 un coup d'état a commencé. Ces événements sont connus aujourd'hui comme la dizaine tragique. Une partie de l'armée avait libéré Bernardo Reyes et Felix Diaz. Reyes a marché vers le palais national où il mourut pendant l'attaque. Diaz s'est dirigé vers la place La ciudadela (La citadelle) où il a établi sa caserne. Huerta est nommé chef contre la rébellion parce que le général en charge jusqu'à ce moment-là avait été blessé. Mais Huerta au lieu d'écraser la rébellion entre en contact avec les rebelles. Le 17 février, Gustavo Madero après avoir découvert que Huerta trahissait le président, l'arrête, mais Fancisco I. Madero le libère, une décision qui lui coûtera la vie. Le lendemain Francisco I. Madero et José Maria Pino Suarez sont arrêtés.
Le 19 février tout était décidé, avec le soutien de l'ambassadeur des États-Unis, Francisco I. Madero et José Maria Pino Suarez seront bientôt assassinés. Gustavo Madero est torturé et assassiné ce jour-là. Le 22 de février ils sont emmenés soit disant pour aller à la prison de Lecumberri, mais la réalité est qu'ils sont assassinés ce jour-là. Huerta arrive à la présidence le 19 février après avoir accompli les formalités de la loi
Les réactions de rejet contre le gouvernement ont commencé l'étape la plus sanglante de la révolution mexicaine. Malgré que certains parmi les vieux révolutionaires aient reconnu Huerta comme président, la majorité l'a rejeté. Même Zapata qui avait eu de nombreux problèmes avec Madero n'a pas reconnu Huerta et il a dit : "Je n'ai pas fait une révolution pour assaillir des postes publiques".
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