miércoles, 12 de noviembre de 2014

La violence dans la musique.

La première fois que j'ai écouté le rap français j'ai été très surpris. À la différence du rap américain dont les paroles parlent de thèmes ordinaires, le rap français est chargé de contenu politique et social. La musique est aussi violente et, à mon avis, quelques chansons ont une rancune évidente.

Les paroles de ces chansons montrent pourtant l'ambiance de liberté d'expression qui existe en France. La question est si la musique, qui quelque fois est une manière de soulager la pression de certains secteurs sociaux, a une responsabilité sur les éclats de violence que nous avons vu de nombreuses fois. Ou si une telle musique contribue à l'amélioration de certaines choses en faisant prendre conscience des problèmes tels que la pauvreté, le racisme, le choc culturel, etc.

Il est possible de penser que la musique peut animer des sentiments de haine mais je trouve difficile de croire que c'est la seule ou la plus importante motivation, elle est tout au plus un facteur sécondaire. Derrière chaque éclat de violence, il y a une histoire. Aux États-Unis, on a été témoins de manifestations de la population noire qui ont fini en violence, mais seulement après un long chemin d'abus. En France, dans les banlieues il y a quelques problèmes aussi et le gouvernement fait toujours appel au respect de la loi. Mais la loi n'est pas suffisante pour ceux qui prennent part à des actions violentes.

La musique de contenu social, même si elle est violente n'est qu'un miroir de la société. Je crois que plus que de s'adresser à la population la plus pauvre, qui vit les problèmes, elle peut contribuer à ce que la classe moyenne comprenne une réalité qui lui est étrangère. Cela pourrait être la contribution de la musique à la société.

Il y a sans doute des exceptions, tel le cas de James Foley, rappeur qui est devenu djihadiste, coupable de tuer au moins un otage en l'égorgeant. Et bien qu'il existe des gens malintentionnés et radicaux, la musique est plus un reflet de la société qu'une créatrice de violence, même si les paroles sont vraiment violentes. Je pense que les musiciens qui jouent cette sorte de musique peuvent avoir des intentions de faire de la propagande idéologique mais ça ne veut pas dire qu'ils recherchent une justice sociale.

Par rapport au cas de la France, au Mexique la musique de contenu violent a souvent subi la censure. Et finalement il faut distinguer la musique qui montre la rancoeur, de la musique qui fait appel à la haine, qui ne doit pas être permise.

D'ailleurs, la première chanson du style dont je parle ici est La Rage de Keny Arkana, et je l'aime. Les paroles de la chanson montrent le rejet d'une réalité qui ne rend pas justice à tout le monde et le péril que cela peut représenter si on ne change pas la manière de se comporter.

Une chanson semblable en espagnol est "La Carencia" de Panteon Rococo.

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