viernes, 26 de junio de 2015

Mon prochain but, le DALF C1.

Qu'est-ce que ça veut dire "parler une langue étrangère"? Cela depend de notre but. Pour quelques-uns parler une langue étrangère est la capacité de dire son prénom, son âge, parler de la famille, parler un peu de la santé, etc. Quand j'ai commencé à étudier la langue française mon but était d'obtenir le niveau B1. À cette époque-là, un niveau B1 semblait être suffisant. Mais maintenant que j'ai obtenu le niveau B2 et je suis devenu un peu ambitieux, je veux obtenir un niveau C1.

L'objectif est difficile, mais possible, je vais faire l'examen en novembre 2016. À la différence des niveaux plus élémentaires, le niveau C1 signifie maitriser la langue. Pour arriver au niveau C1 je vais essayer d'écouter des vidéos, des chansons, des films, etc. pour améliorer ma compréhension de l'oral. À mon avis la partie orale du test sera la plus difficile.

L'expression écrite est la seconde habilité en difficulté. Ce blog a été mon exercise le plus long pour améliorer mon expression écrite. J'ai travaillé avec ma professeur Sarah pour fair face aux problèmes les plus communs que je fais. Ici le lien de ma prof.

Finalement, je considère la compréhension écrite et l'expression orale les habilités les plus faciles à maîtriser. J'ai aussi lu ce que j'ai pu et je crois que cela m'a aidé.

Les notes de mes examens ont été 87 pour le A2, 89 pour le B1 et 75 pour le B2. Mon but est d'obtenir 80 sur 100 pour le C1, j'espère réussir.

viernes, 19 de junio de 2015

Catemaco, la capitale mexicaine de la sorcellerie.

Catemaco est une ville au sud de l'état de Veracruz au Mexique. Entourée par une forêt tropicale, la ville est célèbre pour le parc naturel de Nanciyaga, la lagune de Catemaco, sa cuisine et surtout pour les sorciers qui y habitent.

Catemaco se trouve dans la région de la Sierra de "Los Tuxtlas", en face d'une très belle lagune où se trouvent quelques îlots. La nature a été très généreuse avec Catemaco, des hérons, des crocodiles, de nombreuses espèces d'oiseaux, etc. Un des îlots appelé "La isla de los monos" (L'île des singes) est un laboratoire naturel pour les biologistes pour y étudier ces animaux. 

Les points d'intêret touristique sont les cascades de "Salto de Eyipantla" (saut d'Eyipantla), les plantations de café, de tabac, les vestiges archéologiques de la culture toltèque, etc. La région a produit les meilleurs cigares du pays à San Andrés Tuxtla, une petite ville voisine, pendant des décennies. Et le café est d'une bonne qualité aussi. La cuisine de la région inclut les fruits de mer obtenus de la lagune, quelques-uns comme le tegogolo, un sorte d'escargot endémique, ou la "carne de Chango" (ce qui veut dire viande de singe, mais elle est de porc) parmi les plats les plus célèbres qui sont très appréciés. Une boisson traditionnelle qu'il faut déguster est le "torito" (le petit taureau). Cette liqueur veracruzienne contient de l'alcool, du lait, et l'extrait d'un fruit, par exemple la cacahuete, la mangue, la guanabana, etc. Une boisson douce, normalement utilisée comme apéritif.

À Nancillaga vous pouvez rester dans les cabanes écologiques et vous reposer au milieu de la forêt. Là-bas se trouvent des vestiges olmèques, un guide peut vous montrer l'endroit, où en plus de ce qu'on a mentionné il y a la possibilité de prendre des bains de temascal, ou des nettoyages d'âme qu'une chamane peut vous offrir. Ou bien, se promener pour connaître la faune et flore locale. La beauté de Nanciyaga en a fait lieu de tournage de nombreux films, les plus célèbres, Apocalipto de Mel Gibson et Medicine Man, avec Sean Connery.



Mais la plus célèbre caractéristique de Catemaco est la sorcellerie. À Catemaco, il y a une grande quantité de sorciers, chamans, divinatrices, etc. D'ailleurs, chaque premier vendredi de mars, il y a un conclave de sorciers dans la ville. Les services que les sorciers offrent sont très variés, mais ces sont principalement, des services de divination du futur, des services de magie blanche et de magie noire. La divination est fait principalement par la lecture des cartes mais il y a d'autres méthodes, telles que la lecture du café, la palme de la main, etc. La magie blanche offre un des services le plus connu, "la limpia" (le nettoyage). La limpia est fait par un sorcier ou chaman qui utilise des herbes et des encens dans les rites pour "nettoyer" l'âme du client. Les autres services de magie blanche sont l'élaboration d'amulettes, la protection contre les sortilèges, ou "los amarres" (les amarrages). Les amarrages sont des sortilèges pour forcer l'amour de quelqu'un. En utilisant un "amarre", la personne qu'on aime, tombera amoureuse de nous selon les croyances. Mais il y a un truc, la personne victime d'un "amarre" ne doit jamais savoir qu'il est victime d'un sortilège ou l'amour deviendra de la haine.


Finalement, la magie noire est tout ce qui est utilisé pour causer du mal à quelqu'un. Le plus commun est la maladie, en accord avec les gens qui croyent en la magie, on peut envoyer des maladies à quelqu'un. Ou bien des problèmes financiers, la stérilité, le malheur, etc. Selon les personnes qui  y croyent, il y a un coût quand on pratique la magie noire, parce que ce que nous avons envoyé nous reviendra multiplié.

C'est curieux qu'au Mexique, un pays où presque 90% se déclarent catholiques, la sorcellerie, une pratique condamnée par l'Eglise Catholique, soit tellement utilisée. Peut-être le syncrétisme d'éléments catholiques avec des traditions préhispaniques et africaines, rend possible l'acceptation de la sorcellerie comme une chose propre. Ou peut-être elle est une partie de l'idiosyncrasie de notre peuple. C'est possible qu'une grande quantité de gens qui utilisent la magie cherche à préserver les traditions mexicaines. Mais c'est vrai aussi que beaucoup de personnes croyent d'une façon aveugle aux sorciers, même des gens puissants.

lunes, 15 de junio de 2015

Lire pour améliorer notre compréhension écrite.

Quand on commence l'apprentisage d'une langue, nous nous rendons compte qu'il y a 4 habilités très différentes, celles de compréhension et celles d'expression. Pour mieux comprendre la lecture dans une langue étrangère on doit lire autant qu'il est possible. Si on lit des textes dans une langue étrangère on va acquérir du vocabulaire, et le plus important, ce sera plus facile de s'en rappeler parce qu'il y aura un contexte qui le rendra familier. Un autre avantage est que nous n'apprenons  pas seulement du vocabulaire mais comment l'utiliser, s'il est plus sérieux, familier, vulgaire, etc. 

Pourtant, il est difficile de choisir quoi lire. D'abord, quand on commence, nos références littéraires sont les grands écrivains. Par exemple, en français nous pensons aux classiques, Victor Hugo, Jules Verne, Alexandre Dumas, etc. Ou bien on pense que les auteurs qui ont créé les œuvres les plus importantes du XXème siècle, tels que Marguerite Duras, André Malraux, Camus, etc. seront une bonne façon de commencer à améliorer notre niveau de français. Mais pas du tout, quand on commence nous sommes comme des enfants. Notre vocabulaire est pauvre, notre compréhension des expressions typiques est presque nulle.

Alors, si nous sommes des enfants, la meilleure manière de commencer est de lire de la littérature pour enfants ou presque. Quand j'ai débuté en français, les premiers livres que j'ai lus étaient des bandes dessinées. Il y a même des thèmes adultes, par exemple j'ai lu "Persepolis" de Marjin Satrapi. L'œuvre est devenue un film très connu qui a gagné le film du jury du festival de Cannes. Un autre livre intéressant et facile de lire est "Le petit prince" d'Antoine de Saint-Exupéry, le livre, en plus, est gratuit dans ce lien. Des livres comme "Le petit Nicolas", "La guerre des boutons", etc. sont des options.

Une autre option est de lire les adaptations abrégées des chefs-d'œuvre, par exemple, la collection  de Clé international "français facile" de livres classiques, ces livres, peuvent être lus ou écoutés. La collection inclut des versions de "Les trois mousquetaires", "Sherlock Holmes", etc. Ou bien "Lire et s'entraîner", une autre collection qu'on peut aussi écouter. Les deux ont l'avantage d'être gradués (niveau A1, A2, etc) et nous permet de choisir un livre adéquat à notre niveau.

La dernière stratégie est de lire des contes, de la poésie, des journaux ou des blogs. Ce type de lecture est brève et nous permet de finir un texte rapidement. Et l'extension de ces lectures nous évite la frustration de ne pas finir un gros livre.

viernes, 5 de junio de 2015

Les élections au Mexique.

Le dimanche, le 7 juin, nous voterons pour les élections qu'au Mexique nous appelons les intermédiaires. Ce sont les élections des députés fédéraux.  Ce jour-là, nous allons choisir 300 députés, un pour chaque district. En plus 200 députés obtiendront un poste grâce à la représentation proportionnelle. Au Mexique, les députés peuvent être élus par voie directe, c'est-à-dire, en gagnant la majorité des votes du district, ou bien être députés "plurinominales" ou comme nous les appelons, les pluris. 

Un exemple peut éclairer ce que signifie un député pluri. S'il y a 300 districts et que dix partis sont réprésentés et qu'un parti faible obtient 5% des votes nationaux il devrait avoir 15 députés. Mais peut-être, le parti est trop faible pour gagner un district. Alors, il serait illogique d'avoir obtenu 5% des votes mais de ne pas avoir obtenu de député. Pour résoudre ce problème de sous réprésentation, il y a 200 députés de réprésentation proportionnelle. Ils seront assignés selon le pourcentage des votes nationaux obtenu. Les partis présentent une liste de candidats pluris et selon le pourcentage obtenu ils obtiennent un lieu dans la chambre législative. Selon l'exemple, ils seront 10 députés, plus ou moins. De plus, seront élus 9 gouverneurs, 600 députés locaux, 871 maires et 16 chefs de délégation (la ville de Mexico est divisée en "delegaciones" (délégations).

Il y a des choses intéressantes dans l'éléction de dimanche. D'abord la participation de candidats indépendants, c'est-à-dire, les candidats qui ne font partie d'aucun parti politique. Au Nuevo Leon, un état très industrialisé un candidat indépendant avec le surnom de "El Bronco" (ce qui veut dire plus ou moins l'indomptable, le rebelle) a défié les partis les plus traditionnels et il sera probablement le futur gouverneur. Beaucoup d'analystes ont trouvé que cela peut être un réflet du dégoût de la societé envers les partis politiques. En effet, selon un sondage d'opinion récent, seulement 9% des citoyens font confiance aux partis politiques. Et c'est facile d'en comprendre la raison, les partis politiques ont décidé de faire candidats des gens qui n'apportent rien, par exemple une artiste appelée Carmen Salinas comme député, un joueur de Football comme maire à Queretaro, et à Guadalajara, la 3ème ville la plus importante du pays, un clown est candidat indépendant.


Lagrimita "C'est le temps qu'un vrai clown gouverne"


Carmen Salinas "Je ne me sentais pas de cette manière depuis les films de prostituées"

Un autre point intéressant est le mouvement du vote blanc. Le mouvement n'est pas nouveau mais maintenant il a grandi en force. Il s'agit d'aller voter, mais de ne voter pour personne. L'annulation du vote, selon le groupe qui propose cette stratégie, sera une réclamation morale aux partis politiques, indiquant qu'ils sont rejetés et que la societé demande des changements. Le mouvement a déclenché un vif débat. Ceux qui sont pour, expliquent que le vote blanc est le seul outil pour manifester le mécontent de la societé contre les partis politiques. Ceux qui sont contre, argumentent que la pratique est inutile et que les partis se sont montrés cyniques et immunisés à la critique, la seule raison d'existence des partis est de chercher le pouvoir. Les deux opinions ont des points valides.

Après on a la violence. Quelques régions du pays ont même vécu l'assassinat des candidats. Au Oaxaca et Guerrero, la zone où le massacre des étudiants l'année passée a choqué le pays, les professeurs ont ménacé de boycotter les élections. Ils ont déjà montré qu'ils ne plaisantaient pas, ces dernières semaines ils ont brûlé la documentation électorale, attaqué les bureaux des partis politiques, etc. La situation est tellement sérieuse que l'autorité électorale a déclaré que ce ne sera pas facile de garantir la normalité des élections dans ces états. Si les problèmes au Oaxaca et Guerrero sont graves la situation d'autres régions est pire. À Valle de Chalco, une ville de plus de 350,000 habitants, un candidat comme député a été assassiné. À Acapulco, une des 10 plus dangereuses villes  du monde, un autre candidat, du même parti, a été enlevé. La violence, bien qu'elle ne soit pas généralisée, est présente dans de nombreuses régions du pays, 21 candidats ou précandidats ont été assassinés depuis le début du processus électoral.

Les élections seront compliquées, dans quelques régions difficiles, mais le dimanche nous, les mexicains, aurons le droit de choisir ceux qui feront les lois les 3 prochaines années au Mexique. La démocratie n'est pas parfaite, mais elle est le meilleur système du gouvernement que nous ayons trouvé.

viernes, 29 de mayo de 2015

La guerre des castes, Partie V, Les croix

L'attaque à Mérida ne s'est jamais passée. Selon la tradition, à l'époque une sorte de fourmi est apparue. Cette fourmi est un indicateur du début de la saison des pluies. Pour les mayas, c'était un signal pour commencer à cultiver ou il y aurait la famine. Les capitains des mayas ont essayé de controler les soldats mais ils n'ont pas réussi. De plus, l'armée maya avait ses partisans les plus adeptes à l'est de la péninsule, alors, plus ils étaient près de Mérida, plus ils étaient éloignés de leurs bases.

En même temps, le gouvernement, désespéré, avait commencé des négociations avec le Mexique. En échange de leur aide le gouvernement du Yucatan a offert la souveraineté de la péninsule aux États-Unis, à l'Angleterre et à l'Espagne en plus du Méxique. Le Mexique a accepté parce qu'il considérait la péninsule faisant partie du Mexique. Le Mexique venait de perdre la guerre avec les États-Unis, mais il a obtenu une indemnisation pour avoir perdu les territoires du nord (la Californie, le Nouveau Mexique, l'Utah, etc.). Ainsi, le gouvernement yucatèque avait commencé des négociations avec les mayas. Mais chez les mayas, il y avait une division, deux groupes se sont formés, l'un, avec Jacinto Pat à sa tête qui était d'accord avec les négociations. L'autre, le groupe de Chi et ses capitains, rejetait toute négociation.

Tous ces élèments ont permis d'orienter la guerre en faveur des blancs, et en 1849, les blancs avaient réconquis tous les territoires gagnés par les rébelles. Il y a une phrase célébre : "la victoire a beaucoup de pères, mais la défaite est orpheline". Avec les défaites, les problèmes entre les mayas sont arrivés. Et parmi les résultats de ces problèmes ont été les assassinats de Jacinto Pat et Manuel Chi. De cette manière, les dernièrs jours de 1850 la guerre paraissait être proche de la fin. Le gouvernement avait offert une amnistie pour les mayas qui laisseraient les armes, et beaucoup d'entre eux sont retournés dans leurs villages d'origine.

Mais, en janvier 1851, José Maria Barrera, le nouveau leader maya, avait fondé une nouvelle ville. Le même mois, il avait attaqué un nouveau village. Là, un miracle s'est passé, des croix étaient apparus. Les croix "parlaient" la langue maya, et parlaient aux mayas, les incitant à lutter. La ville s'appelait Chan Santa Cruz (Petite sainte croix en Maya), et elle sera pendant plus de 50 ans la capitale de la nation maya et le centre de la résistance rebelle. 

Forts de leur foi dans les saintes croix les mayas ont résisté. Le commerce avec le Honduras britannique a rendu possible l'obtention d'armes pendant des décennies. Chan Santa Cruz est devenue une ville militaire et son leader, après, a été connu comme le patron de la croix. Du côté des blancs, ils ont fait le honteux commerce d'esclaves mayas. L'esclavage était interdit depuis l'indépendance du pays mais la loi n'a pas été un problème pour la faction "civilisée" de ce conflit. Bien sûr, les mayas ont commis des pratiques reprochables, par exemple, le viol et l'appropiation des femmes comme butin de guerre ont été considerées normales.

Pendant cette époque, les mayas ont proposé de diviser la péninsule du Yucatan, avec le Royaume Uni comme médiateur. Le Mexique aurait perdu plus ou moins tout ce qui est maintenant l'état du Quintana Roo. Mais les mayas ne savaient pas que c'était impossible. Les États-Unis et le Royaume Uni avaient signé un traité, le traité Clayton-Bulwer, qui empêchait de coloniser ou conquérir les pays ou territoires de l'amerique centrale. 

Les mayas ont réusi à résister militairement pendant des décennies, mais quand Porfirio Diaz est arrivé au pouvoir, il a essayé une stratégie différente. Le Honduras Britannique, maintenant le Bélize, avait fait partie de la Nouvelle Espagne. Alors, sa souveraineté appartenait au Mexique, au moins en théorie. Le Royaume Uni le considérait une colonie britannique, pourtant, le Mexique ne reconnaissait pas un tel état de chose. Diaz en échange d'arrêter le commerce d'armes entre les mayas et les britanniques, a reconnu une telle possession.

Ce que la guerre n'a pas pu obtenir la politique l'a obtenu. Sans les armes britanniques les mayas ont été privés d'approvisionnements. Quand en 1901, les mexicains sont entrés à Chan Santa Cruz, ils ont réussi à la réconquérir sans résistance. Bien sûr, des petits groupes de mayas ont continué la lutte, mais 1901 est consideré l'année de la fin de la guerre des castes. Les derniers éclats de violence liés à la guerre des castes se sont passés durant la décenie de 1930.

Le résultat de la guerre est la mort ou l'expulsion de plus ou moins un tiers de la population de la péninsule durant les 10 premieres années de la guerre. Le Yucatan a perdu l'état de Campeche, et comme punition pour les tentatives d'indépendance, l'état du Quintana Roo. Après avoir lutté plus de 50 années pour récupérer les territoires de l'est les yucatèques n'ont rien obtenu. Les mayas qui avaient quitté leurs capitains avaient raison, la plus grande quantité de morts de la guerre n'a pas été par les armes mais par la famine et la maladie.

Il y une anecdote que je veux raconter. Dans les années 60, Nelson Reed a visité le Quintana Roo pour trouver les vestiges de la guerre des castes. Il écrivait un livre sur la guerre et il voulait savoir s'il y avait quelque chose en vigueur de la guerre . Il a dit qu'il n'a rien trouvé. Mais il ne le savait pas, il était surveillé. Quand il a cru qu'il ne pourrait rien trouver quelqu'un l'a contacté. Il l'a présenté au patron de la croix. Ils ont parlé, mais à la fin de la discusion le patron de la croix lui a dit : Je suis très content que vous soyez ici. Vous pouvez nous aider. Comment je peux vous aider a demandé Reed. La réponse a été incroyable : Nous voulons que vous nous vendiez des armes. Même dans les années 60, plus d'un siècle après le début de la guerre l'étincelle de la guerre était vivante.

sábado, 23 de mayo de 2015

La guerre des castes, partie IV, Les leaders.

Avant de continuer l'histoire je veux écrire un peu sur les leaders mayas et blancs et les conditions de vie à l'époque de la guerre.

D'abord les blancs. Dans la péninsule du Yucatan, il y avait deux groupes avec des différences irréconciliables, le groupe de Campeche et le groupe de Mérida.

Miguel Barbachano était le leader du groupe de Mérida, le plus libéral. Il était un des hommes qui avait impulsé l'indépendance du Yucatan du Mexique, mais la guerre des castes l'a forcé à accepter l'aide militaire du Mexique en échange de la souveraineté de Yucatan.

Santiago Méndez était le leader du groupe de Campeche. Ce groupe était plus conservateur et comme l'économie de Campeche avait une étroite relation avec les ports du Mexique le groupe de Campeche ne pouvait pas se permettre de conflits avec le Mexique.

Pour les mayas, les deux principaux dirigeants ont été Jacinto Pat et Cecilio Chi. Les deux sont nés à l'est de la péninsule, mais ils étaient bien distincts.

Jacinto Pat était un homme riche et cultivé. Les deux choses n'étaient pas communes à l'époque pour un maya. Pat lisait et le plus important, il pouvait acheter des livres à une époque où un livre coutait plus d'un mois de salaire d'un maya. Il avait des terres, une hacienda, une usine d'alcool et était reconnu pour être un homme généreux. Étant un homme riche, il gardait des relations politiques et commerciales avec les hommes blancs qui lui montrait du respect. Même avant la guerre, il comptait avec des centaines d'hommes à son service. Pendant la guerre, il a favorisé les négociations pour finir la guerre, ce qui lui a causé des conflicts avec les autres leaders mayas.

Cecilio Chi était un homme plus guerrier. Son but  était d'expulser tous les blancs de la péninsule. Il se méfiait des blancs et était contre toute négociation avec eux.

Fin mai 1848, les mayas ont eu leur maximale conquête territoriale de toute la guerre. Selon les estimations de Dumond, l'armée maya avait entre 100,000 et 150,000 hommes. Parmi lesquels 30,000 et 45,000 combattants actifs et seulement une petite quantité armée avec des armes à feu.

De toutes les conquêtes que les mayas ont réusis, Bacalar a été la plus importante. Dans la frontière de ce qui à l'époque était connue comme le Honduras Britannique, maintenant le Bélize, les mayas ont établi un commerce d'armes avec les britanniques. Pendant des décennies, les mayas ont échangé les produits de la région, le bois, le maïs, l'artisanat, etc. pour des armes à feu. Ce commerce a permis de soutenir la guerre et finalement, le facteur le plus important de l'avoir fini.

Les villes les plus importantes à l'époque du Yucatan étaient Mérida, Campeche, Tekax, Tizimin, Izamal et Valladolid. En mai 1848 à Mérida, existait l'espoir que les mayas seraient arrêtés à Izamal. Mais Izamal est tombée dans les mains des mayas et l'armée rebelle était seulement à deux jours de Mérida. L'hystérie s'était emparée de la population et comme dans toute guerre les rumeurs et les exagérations étaient partout. Les gens parlaient d'une armée de douzaines de milliers de mayas et même l'armée yucatèque avait peur d'eux.

Pourtant, les jours ont passés et l'attaque n'arrivait pas. Qu'est-ce qui s'était passé? Une armée qui avait obtenu de nombreuses victoires s'est arrêtée toute seule devant ce qui parait une proie facile, pourquoi?

martes, 19 de mayo de 2015

La guerre des castes. Partie III, La guerre des mayas.

Après le pillage de Valladolid, les éclats de violence ont augmenté. Mais la rébellion n'avait pas commencé. Pourtant les leaders mayas ont remarqué la force qu'une armée indigène aurait. La conspiration entre les caciques était en marche, et les blancs étaient conscients de la possibilité d'un soulèvement maya.

Un des caciques mayas était Manuel Ay. Celui qui a joué un rôle important dans la transformation de la violence en guerre. Le 18 juillet 1847 a été une journée électorale au Yucatan. Ce jour-là, un homme appelé Miguel Geronimo Rivero a dénoncé au colonel Eulogio Rosado qu'il avait observé de grands groupes de mayas allant vers la hacienda Culumpich, proprieté de Jacinto Pat, un cacique puissant, peut-être le plus puissant au Yucatan et qu'il avait une information selon laquelle Pat avait un grand approvisionnement d'armes et poudre. En même temps, à Chichimila, un petit village proche de Valladolid, Antonio Rajon le propriétaire d'un bar, avait déclaré qu'il avait trouvé une lettre que, ivre, Manuel Ay avait laissé tomber. Le contenu de la lettre était terrible, Cecilio Chi, cacique de Tepich demandait à Ay des renseignements sur une rébellion générale contre les blancs. Il y a deux versions de la lettre, mais les deux ont les suivants points communs que Chi communiquait à Ay :

- Dis-moi combien de villages sont engagés dans l'affaire.
- J'attaquerai Tihuosoco.
- Ils (les blancs), suivent mes pas, alors, dis-moi quelques jours avant pour être prêt à te rejoindre.

Quelques historiens doutent de l'authenticité de la lettre, d'abord parce que la lettre est écrite en espagnol, ce qui est illogique parce que Ay et Chi l'auraient redigé en Maya. D'ailleurs, quand Ay a été arreté, il a déclaré qu'il ne pouvait pas lire la lettre parce qu'elle était écrite en espagnol. Pourtant, Ay a été fusillé et la lettre a été utilisée comme évidence contre lui. Quand Ay a été éxecuté les caciques, même ceux qui étaient en train de réflechir à unir leurs forces aux principaux leaders mayas se sont vus forcés de lutter. Si l'execution d'Ay était une tentative pour effrayer les mayas, le résultat a été contraire

Le cauchemar des blancs était une réalité, les mayas avaient commencé une rébellion. À l'époque la péninsule comptait avec une population d'environ 575,000 habitants et dans quelques régions, la population maya était de 80% du total. Les événements se sont passés très vite, les villes les plus importantes à l'est et au sud sont tombées aux mains des rebelles mayas l'une après l'autre. La division des groupes blancs qui avaient lutté pour le pouvoir depuis l'indépendance a aidé les rebelles. Quand les élites se sont rendu compte de la situation, les mayas avaient gagné un élan et un moral à travers de victoires qui les avait convaincu qu'ils étaient invincibles.

Alors, les autorités yucatèques ont essayé de négocier  avec les leaders mayas pour arriver à un accord de paix. Le clergé et le gouvernement ont écrit une lettre dans laquelle ils exhortaient les mayas à la paix et leur rappelaient que "tous sont fils de Dieu". La réponse la plus célébre est venue des Cocoms, caciques de Sotuta :

"Une seule chose je vous dis, à vous et aux vénérables saints prêtres. Pourquoi vous ne vous êtes pas levés en notre faveur, lorsque beaucoup parmi les blancs nous tuaient?, pourquoi vous n'avez rien fait quand un prêtre, Herrera, a fait ce qu'il voulait avec les indigènes? Ce prêtre utilisé une selle sur un pauvre maya, et en le montant, l'a fouetté et blessé au ventre, pourquoi vous n'avez pas senti de pitié quand ça s'est passé?
Et maintenant vous souvenez, maintenant vous savez qu'il y a un véritable Dieu? ... pourquoi vous n'avez pas rappelé ni dirigé votre considération pour le véritable Dieu quand vous nous causiez du mal? Et maintenant vous n'avez pas envie de recevoir la reponse de vos coups de fouet. Parce que si nous vous tuons maintenant c'est parce que vous nous avez montré le chemin. Si nous brulons les maisons et les haciendas des blancs maintenant, c'est parce que vous avez brulé avant le village de Tepich et tous les ranchs où se trouvaient les mayas, et vous avez mangé tout notre bétail. Combien de maïs vous avez détruit, les blancs, combien des champs vous avez volé pendant que vous nous cherchiez pour nous tuer?"

En mai 1848, la situation dans la péninsule était critique. Les mayas dominaient presque toute la péninsule sauf Mérida et Campeche, les seules villes d'importance libres du contrôle maya. Voir la carte suivante.



viernes, 8 de mayo de 2015

La guerre des castes. Partie II, Les guerres des blancs.

La ville de Campeche est un port important depuis la conquête de la péninsule. La ville était un passage important pour les navires espagnols qui transportaient les trésors de la Nouvelle Espagne en Espagne. Alors, elle a été la cible de nombreuses attaques pirates. Pour éviter ces assauts, la ville a construit des murailles et des forts.

La péninsule du Yucatan et les villes les plus importantes.

De cette manière, quand les mexicains ont attaqué la ville, Campeche était prête pour à se défendre. Après 3 mois de siège, l'armée mexicaine a décidé de changer de stratégie et d'essayer la conquête de la ville de Mérida. Après tout, Mérida était une ville sans les points forts de Campeche. Pendant  que tout ça se passait, le gouvernement du Yucatan avait élevé les impôts et avait établi des emprunts forcés aux riches citoyens. Pour les mayas il avait un truc, s'ils combattaient pour le Yucatan en utilisant leurs armes, ils ne payeraient pas d'impôts.

Mais la stratégie des mexicains a échoué. Les mexicains ont attaqué la ville de Mérida, mais l'armée yucatèque, qui incluait des soldats "irréguliers", les mayas attirés par la promesse de ne pas payer d'impôts, a résisté à l'attaque. La situation de l'armée mexicaine était mauvaise, la population était hostile à une armée d'invahisseurs et même obtenir de la nourriture  était difficile. Pour les yucatèques, la sitation n'était pas facile non plus. La flotte texane aidait les yucatèques, mais le commerce avec les ports mexicains était impossible. La principale source de financement du gouvernement yucatèque n'existait plus. Pourtant, l'issue de la guerre a été décidé d'une façon incroyable selon une anecdote impossible à vérifier. Quand l'armée mexicaine était aux portes de Mérida, le gouvernement yucatèque a intercepté une lettre adressée à un espion. La lettre demandait à l'espion des renseignements sur la défense de Mérida. Le gouvernement a capturé l'espion et l'a forcé à répondre que la ville comptait 4000 soldats, bataillons de réserve et 11,000 soldats mayas arrivant de l'Est. L'armée mexicaine devait commencer des négociations ou elle serait écrasée. On ne sait pas si l'histoire est réelle ou pas, mais le général mexicain a engagé des négociations.

Après cette guerre, l'état du Yucatan a obtenu des conditions plus favorables du gouvernement central du Mexique. Mais le gouvernement yucatèque a trahi de nouveau les mayas. Après avoir utilisé les services des indigènes, le gouvernement a établi une période de seulement quelques mois d'exemption d'impots pour les soldats. 

Puis la politique a causé plus de rébellions et ce qui avait été une exception, est devenue une coutume, l'utilisation des mayas dans les conflits des hommes blancs. Les promesses d'aide aux mayas ont toujours été oubliées par les vainqueurs et les mayas ont gagné  de l'expérience dans l'art de la guerre. La non-conformité grandissait parmi les mayas et surtout parmi les caciques. 

En Janvier 1847, dans un des habituels conflits entre les factions qui luttaient pour le pouvoir dans l'état, une armée de 2000 hommes, dont deux tiers étaient mayas, se trouvait aux portes de Valladolid. Valladolid, à l'est de la péninsule, était la ville la plus conservatrice du Yucatan. L'exclusion et le racisme contre les mayas était notable. Tout le monde connaissait la haine des mayas contre les blancs. Quand l'attaque contre la ville a commencé, les mayas des quartiers indigènes se sont unis à l'armée attaquante. Les commandants ont perdu le contrôle de la troupe, et l'attaque s'est transformée en pillage. Les assassinats et les viols se sont passés en pleine rue.

Quand l'information de l'attaque est arrivée à Mérida même les vainqueurs, la faction de Campeche, ont offert des conditions honorables aux vaincus, le groupe leaderé par les politiciens de Mérida. Pour la première fois depuis que les blancs ont commencé à utiliser des mayas pour leurs guerres, ils se sont rendus compte que les mayas pouvaient commencer une rébellion. Et le plus important, les mayas étaient supérieurs en nombre par rapport à la population blanche. 

Le leader des mayas pendant la prise de Valladolid, Bonifacio Novelo, a été arrêté, mais comme les attaquants ont apporté le pouvoir à la faction de Campeche, la majorité des assaillants sont restés impunis.

viernes, 1 de mayo de 2015

La guerre des castes, Partie I L'apprentissage.

Le 2 novembre 1821, le Yucatan a décidé de faire partie du premier empire mexicain. Mais l'indépendance n'a pas réussi à maintenir la stabilité au Mexique, et le Yucatan n'a pas été l'exception. Les différentes factions se sont disputées le pouvoir et ont causé de nombreux conflits armés. 

Mais avant de parler de la situation après l'indépendance je veux expliquer la constitution de la société yucatèque de l'époque. Chez les Indigènes, depuis la conquête différents types de mayas ont émergé. La nécessité de main d'œuvre pour les blancs a attiré les indigènes à la ville. Ces mayas, les indigènes de la ville, ont crée des liens avec leurs seigneurs. Les femmes étaient nourrices, les hommes domestiques. Les enfants de ces indigènes pouvaient être des domestiques eux-mêmes ou bien devenir indigènes indépendants. Les indigènes independants étaient des journaliers dans les quartiers appelés quartiers indigènes. Il y avait un troisième type d'indigène, les hidalgos. Les hidalgos étaient des indigènes qui ne payaient que des impôts très faible. Ils étaient issus de l'ancienne noblesse indigène. Un autre type de classification était les voisins. Les voisins étaient tous ceux qui n'étaient ni indigènes ni blancs. Finalement les blancs étaient la classe la plus privilégiée.

Après l'indépendance, le gouvernement a commencé à chercher des ressources. La terre et la production du sucre et de l'alcool ont été d'importants moyens de financement. Mais la production du sucre a causé un besoin de journaliers et de meilleures terres. L'expansion au sud de l'état où les indigènes vivaient avec une indépendance plus grande que ceux de la ville a modifié les relations entre les blancs et ces indigènes. De plus, la politique était une source de problèmes, l'état du Yucatan était habitué à une indépendance politique et en 1835, le gouvernement du Mexique a réduit cette indépendance. Les états du Mexique sont devenus des départements et le centralisme a été la nouvelle manière de gouverner.

Le centralisme a causé une diminution des libertés politiques et économiques . De plus, le gouvernement central demandait des soldats yucatèques pour la guerre contre l'indépendance du Texas. Tous ces problèmes ont causé le soulèvement en soutien au fédéralisme d'un capitain à Tizimin, une des villes la plus importante de l'état. Santiago Iman, le nom du capitain, a été jugé et comdamné à 10 mois de prison, mais après sa libération il a levé un bataillon. Iman a été vaincu à de nombreuses reprises, mais à la fin de 1839, il a eu une idée. Il a promis aux indiens la diminution des contributions religieuses. L'appel a attiré de nombreux hommes armés, et soudain, Iman avait une armée plus grande que celle qu'il avait dirigé. Le premier village qu'il a pris a été Chemax. Au même moment, le centralisme avait perdu le soutien de la population à cause de la défaite de la guerre contre le Texas, de Antonio Lopez de Santa Anna. Le fédéralisme était à nouveau le modèle à suivre, et des militaires se sont ralliés à Iman.

Mais à ce moment-là, les forces rebelles ont déclaré l'indépendance du Yucatan du Mexique jusqu'au retour d'un système fédéraliste. En 1840, dans le Yucatan la rébellion d'Iman avait réussi et en 1841, l'état a déclaré son indépendance. Après la victoire, Iman a signé un décret où il diminuait les contributions des indigènes. Pourtant, pour les indigènes la diminution n'a pas été suffisante. Les indigènes ont perçu le résultat de la lutte comme une trahison. Pour améliorer l'offre, le gouvernement a décidé d'abolir quelques droits spéciaux du clergé et de permettre la liberté religieuse. Les nouvelles mesures ont mis en colère le gouvernement mexicain qui a déclaré pirates tous les navires yucatèques. Le yucatan, a alors signé un accord avec le Texas qui a prêté des escortes aux navires Yucatèques. Après la déclaration d'indépendance, le mexique a envoyé des forces militaires pour forcer le Yucatan à rejoindre le Mexique. L'armée mexicaine est entrée par Champoton et son premier but a été Campeche. Mais Campeche était fortifié.

martes, 21 de abril de 2015

La guerre des castes au Yucatan. Prologue.

Si je vous disais que les indiens un jour se sont rebellés contre les blancs et qu'ils ont vaincu, vous penseriez que je vous raconte une histoire à dormir debout. Pourtant, c'est vrai. Les mayas se sont soulevés contre les blancs au Mexique, dans l'état du Yucatan pendant le XIXème siècle et la rebellion a fini au XXème siècle.

Le paragraphe anterieur est plus ou moins une idée qui se trouve dans le livre "La guerre des castes" de Nelson Reed, un journaliste américain qui a fait une recherche sur le thème. La guerre a duré plus de 60 ans, et les mayas ont combattu des mexicains, des américains et des français. Ils ont conquis un espace de liberté à Chan Santa Cruz, la ville qu'ils ont fondée.

Mais avant d'aborder la guerre, il faut parler un peu du Yucatan. À la différence des autres régions, la péninsule du Yucatan a été un territoire difficile à conquérir. Le premier essai espagnol a été en 1527, mais les espagnols n'ont réussi qu'en 1542. La ville de Valladolid, un important centre d'activités commerciales, a été fondée en 1543, après de sanglantes batailles.

Quand la péninsule du Yucatan a été conquise, les blancs ont commencé une domination sur les mayas très dure. L'esclavage et la vassalité étaient coutumiers. Les blancs étaient les seigneurs du destin des mayas, et ceux-ci n'ont pas eu de droits élémentaux. Par exemple, les mayas ne pouvaient pas étudier ce qu'ils voulaient.

Les impôts payés par les mayas n'étaient pas les mêmes que ceux des blancs. Les mayas payaient plus ou moins la moitié de leurs revenus chaque année. Les impôts plus les lourds étaient religieux. Mais de plus les services religieux étaient chers. On peut dire que le système comdamnait les mayas à la pauvreté.

Ainsi, le 19 novembre 1761 un homme appelé Jacinto Canek s'est soulevé contre les blancs. La rébellion a été écrasée d'une façon sanglante. Jacinto Canek a été capturé et torturé butalement, son corps a été brulé et les cendres jetées au vent. Les partisans de la rébellion ont été humiliés et le village de Canek a été brulé et salé pour empêcher toute agriculture dans ce lieu.

La mémoire de Canek qui avait promis une nouvelle époque dorée aux mayas a survécu et la réaction des blancs plus que de causer la peur entre les indiens a causé la haine et la rancune. Aujourd'hui, on a un tableau appelé "Le martyre de Jacinto Canek" dans le palais du gouvernement de l'état du Yucatan.


Les conditions pour les mayas ne changeront pas jusqu'à l'indépendance du Mexique auquel le Yucatan s'est annexé. Mais au lieu  de s'améliorer elles ont empiré. Ce dont je parlerai dans la prochaine partie.

jueves, 9 de abril de 2015

Les billets au Mexique.

Au Mexique, les billets ont comme partout un personage important, voir un héros, un homme ou femme de la culture, etc. Mais en plus les billets au Mexique ont aussi des phrases célébres. Chaque billet a une phrase qui montre la personnalité  de ceux qui sont considérés des modèles par les mexicains.

Le billet de 20 pesos est celui de moindre valeur. Ce billet est dédié à Benito Juarez, un président du XIXème siècle qui a lutté contre ce qu'on connait comme "L'invasion française". En plus d'une certaine manière, Juarez est le père du Mexique moderne. Il a établi au Mexique la république laïque, a arrêté les constants coups d'état, etc. Il est aussi un personnage admirable. À l'age de 11 ans, comme indigène zapotèque, il ne savait ni lire ni écrire et il ne parlait pas l'espagnol. Pourtant, après avoir compté sur l'aide d'un père franciscain pour étudier, il est devenu avocat, gouverneur de l'état de Oaxaca, président du tribunal suprème de justice et finalement président. La phrase du billet de 20 pesos est, peut-être, la plus connue entre les mexicains :

"Que le peuple et le gouvernement respectent les droits de tous. Parmi les individus comme parmi les nations, le respect au droit d'autrui est la paix" 

  
Le billet de 50 pesos est consacré à Morelos. José Maria Morelos y Pavon a été un père catholique qui a continué la lutte pour l'indépendance du Mexique après la capture de Miguel Hidalgo, celui qui l'avait commencé. Morelos a été le général le plus brillant entre les indépendantistes et il a rédigé le premier projet de constitution pour notre pays. Ce document s'appelle "les sentiments de la nation". La phrase du billet de 50 pesos se trouve dans ce document, elle était un des premiers essais pour abolir l'esclavage:

"Que l'esclavage soit proscrit à jamais, de même la différence de castes, étant tous égaux, et seulement fera la différence entre un américain et l'autre le vice et la vertu"



Le billet de 100 pesos utilise une phrase de Nezahualcoyotl. Il a été un roi indigène, poète, architecte et sage avant la conquête des espagnols. La phrase vient d'un poème de Nezahualcoyotl:

"J'aime le chant du zenzontle, l'oiseau des 400 voix, j'aime la couleur du jade, et l'enivrant parfum des fleurs, mais j'aime plus mon frère l'homme" 


Il y a un autre billet de 100 pesos, celui de l'édition commémorative du premier siècle de notre révolution sociale. Dans ce billet, la phrase est une partie des paroles d'une chanson révolutionnaire, appellée quelquefois "populaire dans la troupe" (Popular entre la tropa) ou bien "La Adelita". Une "adelita" était une femme qui accompagnait un soldat pendant la révolution. Elles ont joué un rôle important dans la lutte et parfois elles sont aussi devenues soldats . Le billet reconnait la participation de la femme à la formation de notre pays. La phrase est:

"Si Adelita partait avec un autre, je la suivrais par terre ou par mer, si par mer sur un navire de guerre, si par terre en train militaire"

Le billet de 200 pesos utilise Sœur Juana Ines de la Cruz, une poétesse et écrivaine très célèbre au Mexique. Beaucoup de gens la considèrent comme une des premières féministes du Mexique. La phrase utilisée est un extrait d'un célèbre poème de Sœur Juana où elle fait une critique de la vision masculine de la femme :

"les hommes sots qui culpabilisent la femme sans raison, sans voir que vous êtes le motif de ce que vous reprochez"

Le billet de 200 pesos a aussi une édition spéciale, pour le 200ème  anniversaire du début de notre indépendance, le billet utilise la figure de Miguel Hidalgo y Costilla, le père qui a commencé le mouvement d'indépendance. La phrase que le billet cite, pourtant, est de Morelos :

" ... que soit également commemoré le jour 16 septembre toutes les années, le jour où s'est levée la voix de l'indépendance et notre liberté a commencé..." Les sentiments de la nation.

Le billet de 500 pesos est dédié au couple le plus célébre de l'art mexicain, Diego Rivera et Frida Khalo. La phrase est de Diego Rivera:

" ... on a dit que la révolution n'a pas besoin de l'art, mais l'art a besoin de la révolution. Ce n'est pas vrai. La révolution, si a besoin d'un art révolutionnaire"

Finalement, le billet de 1000 pesos, celui de plus grande valeur, est consacré à Miguel Hidalgo, l'homme qu'on connait au Mexique comme le père de la patrie. La phrase employée dans ce billet vient du premier discours qu'il a dit quand il a appelé à lutter pour l'indépendance du pays, discours qu'on connait comme "Le cri de Dolores" :

"... sans patrie ni liberté nous nous trouverons à une si longue distance du veritable bonheur" 16 Septembre, 1810.

lunes, 30 de marzo de 2015

Exemple : Lettre de réclamation.

Madame, Monsieur :

Par la présente je regrette d'attirer votre attention sur un désagréable problème dont l'entreprise Tomza est responsable.

Les derniers jours j'ai voulu remplir la bonbonne de gaz comme d'habitude. Au moment de ce changement la personne chargée de faire l'opération m'a nié le service en allégant que le récipient avait un niveau de corrosion inacceptable. Cette personne m'a expliqué que ce problème signifait un péril. La corrosion d'après l'employé était à risque pour continuer son utilisation.

C'est-à-dire, votre entreprise a risqué depuis 6 mois la vie de ma famille et la sécurité de la maison où j'habite ainsi que celle de mes voisins, parmi lesquels se trouve une école. Si ce n'était pas suffisant, j'ai appellé votre société et ce que j'ai reçu sont de nombreux prétextes et promesses d'attention qui ne sont jamais arrivés. Votre entreprise n'a pas simplement vendu un service potentiellement mortel, mais vous n'avez rien fait pour résoudre la situation.

Les circonstances sont arrivées à un tel point, après des semaines sans aucune réponse de votre part, que je suis forcé de vous dénoncer auprès des autorités correspondantes. C'est claire que votre entreprise ne peut pas accomplir ce qu'est la responsabilité minimale envers ses clients, d'assurer la bonne qualité de vos produits et services et de garantir la securité de ceux qui vous font confiance.

Je vous rappelle que, il y a quelques mois, une explosion de gaz a causé beaucoup de morts, même des enfants, et la destruction d'un hôpital de la ville de Mexico quand une entreprise irresponsable a operé avec négligence. Même votre entreprise a été impliqué dans une explosion qui a causé la mort de deux personnes, il y a deux ans, par laquelle votre directeur est fugif.  C'est ça ce que vous attendez pour faire votre travail?

Sans plus à dire, un client très faché.

Pièce adjointe, des photos qui montrent le mauvais état de votre bombonne.

lunes, 23 de marzo de 2015

La presse et le pouvoir au Mexique.

Le week-end dernier nous avons été témoin au Mexique d'un chapitre de plus de ce qu'on peut appeler les relations entre le pouvoir et la presse. Le lincenciement d'un groupe de journalistes leaderés par Carmen Aristegui qui a révélé les plus scandaleux cas de corruption au sein du pouvoir au Mexique.

Carmen Aristegui

Parmi les reportages, on trouve l'achat de maisons à un constructeur par le président a des prix que les revenus de président ne permettent pas. Ainsi la même société a "vendu" une maison au ministre du trésor avec un taux d'intérêt de 50% plus bas que celui du marché. C'est difficile de croire que la société, HIGA, a obtenu par chance les plus gros contrats de ce gouvernement. De la même manière qu'il les a obtenu quand Peña Nieto, le président du Mexique, a été gouverneur de l'état de Mexico. Il y a au moins un cas évident de conflit d'intérêts si on achète une maison à une société qu'on doit évaluer après. Les irrégularités ont été nombreuses, mais les fonctionnaires ont nié tout conflit d'intérêts avec leur cynisme habituel. Ce cas est connu comme le cas de la maison blanche.

Un autre reportage important de cette équipe de journalistes : elle a enregistré la sécretaire du leader du PRI, Cuahutemoc Gutiérrez, lors d'une entretien d'embauche. Là, l'assistante de Gutierrez explique que les responsabilités du poste incluent des services sexuels au leader. Cette équipe a aussi dénoncé une sérieuse violation des droits de l'homme par l'armée, l'exécution d'un groupe de criminels sans jugement. De plus, il faut dire que la peine de mort n'existe plus au Mexique. On connait ce cas comme le cas Tlatlaya, d'après le nom du lieu où se sont passés les faits.

Cuahutemoc Gutiérrez.

Il y a quinze jours MVS, l'entreprise propriétaire de la chaine pour laquelle Aristegui travaillait, a licencié deux membres de l'équipe de Aristegui. Les journalistes faissaient partie de l'unité d'enquêtes spéciales, celle qui avait fait les reportages génants que j'ai mentionné auparavant. Le problème est que les reporters ont utilisé le nom de l'entreprise pour passer une alliance avec Mexicoleaks, afin de créer une nouvelle plateforme où des documents d'intérêt publique pourraient être reçus de manière anonyme. MVS a déclaré dans un communiqué que les reporters n'ont pas consulté l'entreprise. Le licenciement, pourtant, s'est réalisé sans consulter la chef directe de ces reporters, sans établir aucun dialogue pour résoudre le problème. Le conflit a pris de l'ampleur et Aristegui a pris position, si les reporters n'étaient pas réinstallés, elle a dit qu'il fallait trouver une solution au conflit, parce que qu'il lui était impossible de travailler sans eux. La réponse de l'entreprise a été de la licencier aussi.

Aristegui a accusé l'entreprise d'avoir répondu aux intérêts du gouvernement, qui d'après elle a utilisé ce problème pour la faire taire. C'est probable, mais il est possible aussi que tout le problème ait été un piège. Et Aristegui a mordu à l'hameçon. Maintenant une véritable guerre de déclarations et accusations entre les parties en conflit s'est déclenchée. D'après les antécédents, il est possible et logique que le gouvernement ait encouragé le conflit mais rien n'est certain.

Aristegui a reçu l'appui d'une grande partie de la population et elle a d'autres options pour s'exprimer. CNN, Reforma et sa propre page d'internet sont des moyens qu'elle utilise déjà pour faire du journalisme épineux et libre. Mais d'autres journalistes ne sont pas si chanceux. Les plus prestigieuses associations telles que Reporters sans frontières, Freedom house, Pen Club international, etc. ont lancé des critiques sur l'absence d'une vraie liberté de presse. Freedom House par exemple classifie depuis 2011 le pays comme "pas libre", la position occupe le lieu 132 de 192, et a souligné la persécution de reporters par des fonctionnaires et criminels, et l'impunité absolue des crimes contre la presse. D'ailleurs, le Mexique est le 7ème pays quant à l'impunité de crimes contre les journalistes. Pen a déclaré que le licenciement de Aristegui et son équipe est "regrettable". Reporters sans frontières a aussi très mal classé le pays, 148ème de 180 pays.

Il y a plus de 40 ans, au milieu des turbulentes années 60, Rius, un caricaturiste critique du gouvernement a été enlevé par l'armée. Les soldats l'ont ménacé, entre les choses qu'ils ont fait, lui ont bander les yeux et simuler une fusillade. Tout pour le faire taire. Mais Rius ne s'est pas tû, il a continué sa labeur critique pendant plus de 50 ans. Durant toute cette periode beaucoup de journalistes ont été assassinés ou emprisonnés. La liberté de presse a avancé au Mexique et l'appui que la population a montré à Carmen Aristegui est une évidence que personne ne veut retourner aux temps où le gouvernement avait un contrôle absolu de la presse. Et bien sûr, ça ne passera pas.

sábado, 14 de marzo de 2015

Les insectes, source d'alimentation humaine.

Il y a quelques mois, l'organisation des nations unies (ONU) a surpris beaucoup de gens en déclarant qu'on pourrait trouver dans les insectes une option à la lutte contre la faim. Dans un monde qui consomme de plus en plus de ressources, la production des aliments pour la consommation humaine ou animale est devenue un problème écologique. Nous savons par exemple, que l'élevage de bêtail est à l'origine d'une grande quantité de gaz à effet de serre. Le plus important de ces gaz, le méthane, a un impact 100 fois plus grand que le CO2. Et le méthane est le résultat de la production intensive de bêtail parce que la décomposition des excréments animaux produit ce gaz.

En plus, l'élevage a besoin d'une grande quantité de terre, d'eau et d'énergie. Pour obtenir 1 kilo de viande bovine il faut 8 kilos d'aliments. Et selon l'ONU, le même kilo de viande a besoin de 15300 litres d'eau. Le résultat est la défôrestation de milliers d'hectares pour les utiliser comme pâturage ou terres de culture.

Ici, c'est où les insectes peuvent faire une chose pour l'écologie. D'après l'ONU pour l'élevage des insectes comestibles deux kilos d'aliment deviendront un kilo de masse. Et avec la technique moderne on peut accélerer l'élevage des insectes. La nourriture obtenue des insectes a une bonne qualité, ils ont jusqu'à 75% de protéines, minéraux, vitamines et fibres.

Le problème est plus culturel que technique, il n'existe pas cette habitude de manger des insectes dans le monde occidental. Pourtant, l'ONU a indiqué que 2 milliards de personnes mangent déjà des insectes. Alors, c'est plus commun qu'on le pense. 

Au Mexique, l'UNAM, la plus grande université du pays, a le projet de faire un Atlas de tous les insectes comestibles du pays. Ils ont compté des centaines d'insectes, par exemple dans la région où j'habite, il y a un type de sauterelle appellé "chapulin", qu'on utilise comme amuse-gueule. Il est mélangé avec du piment, du sel et du citron et il peut se manger tout seul ou bien en plats comme les "tlayudas".

Chapulin

Marché traditionnel, chapulines


Chapulin

Tlayuda de Chapulin

Un autre produit très traditionnel et consommé au Mexique est le ver du maguey. Le maguey est la plante qui sert à faire la Tequila et le Mezcal, les deux boisons alcoolisées emblématiques du pays. Normalement dans toutes les bouteilles de mezcal on ajoute un ver de maguey qui peut se manger avec du sel. Le même ver est aussi utilisé en Tacos.

Ver du maguey en bouteille de Mezcal

Tacos de Ver du Maguey
J'ai goûté les deux. La saveur du "chapulin" est délicieuse, ça me rappelle les cacahuètes parce qu'ils sont grillés et sèchés, le coût d'un "tlayuda" de chapulin est d'environ 100 pesos (5,8 Euros, plus ou moins), un kilo coût entre 300 et 500 pesos (17-29 Euros). J'ai goûté le ver du maguey des bouteilles de mezcal, mais pas les tacos de ver de maguey. La texture du ver du maguey est douce et crémeuse, une bonne saveur.

Entre les autres insectes les plus populaires dans le pays, on a des larves, des fourmis, des scarabés, des vers, des sauterelles, des guêpes, des escargots, etc. Il y a une recherche pour trouver les propriétés alimentaires de ces insectes mais les chercheurs ont découvert qu'ils ont aussi des propriétés médicales. Par exemple le "jumil", un scarabé, a une substance avec un potentiel analgésique.

Jumiles


En plus, les insectes peuvent être une solution pour le traitement des ordures alimentaires, ils peuvent transformer des déchets organiques en aliment animal pour les poissons, les boeufs, etc. Ou bien pour dégrader les déchets organiques.

Il y a beaucoup de possibilités que les insectes offrent, beaucoup d'inconnues que la science trouvera tôt ou tard.

sábado, 7 de marzo de 2015

L'éducation au Mexique, partie II, les conséquences d'un modèle absurde.

Les conséquences d'une politique éducative démagogue et inéfficace que le pays a suivi pendant des décennies est un désastre. Seulement 13 mexicains sur 100 réussiront l'université. Et 2 sur 1000 auront un doctorat ou une maîtrise. Dans les niveaux élémentaires la situation est pire, de 100 élèves qui commencent l'école primaire (6 ans au Mexique), 22 la quitteront, et dans le niveau équivalent au collège 32 laisseront l'école. De plus, finir l'école ne garantit pas une bonne qualité de l'apprentissage. 

Selon Juan Ramon de la Fuente quand il a été le recteur de l'UNAM, la plus grande et la plus importante université du pays environ 30% des candidats pour entrer au baccalauréat ont répondu à l'examen d'admission avec un niveau de connaissance égal à l'avoir fait par hasard.

Alors, que ce soit dans le niveau élémentaire ou supérieur, les étudiants ne présentent pas de bons résultats. Et si dans les champs de la compréhension de la lecture, les mathématiques et les sciences l'état est regrettable, dans l'enseignement des langues la situation est pire. Mexicanos Primero a fait une étude parmi des élèves de collège, seulement 3% des élèves ont le niveau attendu d'anglais, c'est-à-dire, un B1. Mais ce qui est pire, 50% des étudiants qui ont une note de 9 sur dix n'ont aucune connaissance de la langue. Parmi les professeurs d'anglais les choses ne marchent pas mieux, 15% des professeurs ont un niveau A0 et 52 % un niveau entre A0 et A2.

Un problème de l'éducation au Mexique est peut-être le nombre de jours et d'heures que l'élève a cours. Tandis qu'en France un étudiant a 180 jours de classe, au Mexique il en a 200. Mais en France, il étudie 875 heures et au Mexique 562. 

Dans l'examen PISA seulement 3,3% des étudiants mexicains ont obtenu un bon résultat en sciences, 5,4% en mathématiques et 5,7% en lecture. Par contre, les élèves mexicains qui ont obtenu une note de 0 ou 1 (sur 6), ce qui veut dire des résultats équivalents presqu'à une méconnaissance absolue, sont 47,3%, 50,8% et 40,1% dans ces matières.

La proposition des ONG est de s'impliquer dans l'éducation des enfants, soit comme parents, soit comme societé en général, exiger du gouvernement une plus forte emphase dans l'éducation et surtout combattre la corruption dans ce secteur. Il faut en finir avec la complicité entre les autorités du gouvernement et le syndicat qui a permit de faire de l'éducation une monnaie pour des intêrets autres que ceux des enfants.

sábado, 28 de febrero de 2015

L'éducation au Mexique partie I, une petite introduction

Avant de commencer à parler de l'éducation au Mexique il est important de connaître un peu notre pays. Le Mexique est un pays de presque 2 millions de km2 avec environ 120 millions d'habitants. L'espagnol est la langue principale de notre pays, il est parlé par plus de 112 millions d'habitants comme langue maternelle. Mais il y a plus de 7 millions de personnes qui parlent une langue indigène ou comme on l'appelle ici, une langue originaire. De ces 7 millions plus de 2,5 ne parlent pas espagnol.

La pauvreté est un grave problème dans notre pays. Plus de la moitié de la population est pauvre et plus de 20%, environ 28 millions de mexicains, sont tellement pauvres qu'ils ne peuvent pas manger une nourriture adéquate. C'est la pauvreté qu'on connait comme pauvreté alimentaire. De ce chiffre, presque 12 millions sont des enfants. Selon l'UNICEF, il y a 1,5 millions d'enfants au Mexique qui souffrent de malnutrition. Pourtant le taux d'obésité est alarmant, de cette manière, il y a un paradoxe, des enfants en état de dénutrition et obèses.

Du côté institutionnel, il y a beaucoup d'écoles dans des conditions regrettables. Des écoles qui n'ont pas suffisament de professeurs, qui n'ont pas de bibliothèques ou même de toilettes. Les résultats de cette situation sont évidents et logiques. Si le pays est pauvre, on pourrait croire que le budget est insuffisant. Mais non, bien que le budget pour l'éducation élémentaire soit de 363,5 milliards de pesos, environ 19,1 milliard d'euros, il est mal réparti. Dans l'OCDE, nous sommes l'avant-dernier  pays en dépense par élève.

Si nous sommes pauvres et qu'il y a peu de ressources pour l'éducation, on pourrait penser qu'on est prudents pour les dépenser. Mais pas du tout. "Mexicanos primero" (Mexicains avant tout), est une ONG qui a étudié l'éducation au Mexique durant les dernières années. Ils ont dénoncé que le budget n'est dépensé ni de manière intelligente ni de manière honnête. Une des critiques la plus intéresante de "Mexicanos primero" est que le budget ne se distribue pas d'une façon adéquate. D'abord parce que l'attribution est égale pour tous les élèves sans prendre en compte les circonstances particulières. Cette distribution ne garantit pas l'égalité mais un simulacre d'égalité parce qu'elle n'envisage pas les besoins de chaque personne. Ils ont aussi denoncé le syndicat de professeurs. Les accords illégaux entre le gouvernement et le syndicat ont causé le détournement de fonds de plus de 3 milliards de pesos (plus de 150 millions d'euros).

La répartition du budget est aussi un problème, 84,3% du budget est pour les salaires des professeurs, et 7% pour le fonctionnement des écoles (l'électricité, l'eau, etc.), tandis que moins de 0,7% sert à acheter des materiaux éducatifs et moins de 0,3% pour la technologie éducative. Le reste est utilisé pour les bourses et l'infrastructure.

Le résultat de cette politique de "dégat" éducatif est que 59% des centres éducatifs ne sont pas considérés aptes pour l'apprentissage. Et si tous les centres éducatifs ont des problèmes, les centres ruraux sont les pires. Là, il y a une situation vraiment désolante, 44% des écoles rurales n'ont pas de toilette, plus de 10% n'ont pas d'électricité, et seulement 2% ont internet.

Au Mexique, la moyenne éducative est de seulement 8 ans. D'après l'ONU, on lit moins de deux livres chaque année, d'ailleurs, au Mexique 35% de la population a dit dans une enquête qu'ils n'ont jamais lu un seul livre en dehors de l'école. C'est la raison pour laquelle notre pays, selon une étude où 108 pays ont été analysés sur leurs habitudes de lecture, a occupé la position 107. Et dans les évaluations internationales notre pays est l'un des derniers.

L'éducation est l'un de principaux moyens pour sortir de la pauvreté, autant comme individus que comme pays, mais au Mexique le défi est immense. La societé exerce une pression chaque fois plus grande sur les politiciens pour les obliger à faire de l'éducation une priorité. Ainsi, ces dernières années, le thème éducatif est devenue l'un des plus importants dans le discours politique. Pourtant cette année, les problèmes financiers, que la chute des prix du pétrole ont causé à notre pays, ont forcé à mener une politique d'austérité. Le budget de la secrétariat de l'éducation a été réduit de 2,55%, celui du développement social de 3,2%, CONACYT (l'organisme chargé de la science) de 900 millions, l'organisme chargé de la culture recevra moins de la moitié du budget antérieur. Mais les politiciens n'ont pas oublié d'être solidaires, ils ont décidé de réduire leurs salaires. Les sénateurs recevront 100 pesos de moins chaque mois, c'est-à-dire, environ 5 euros en moins. C'est dur d'être politicien au Mexique!

Une note finale: Pendant la campagne pour la présidence Enrique Peña Nieto, l'actuel président, est allé dans une foire du livre à Guadalajara, possiblement la foire du livre la plus importante du pays. Un journaliste lui a demandé de dire les trois livres qui ont changé sa vie. Il n'a pas pu répondre de manière adéquate à la question. Dans un pays où l'éducation a beaucoup de problèmes un homme qui ne peut pas citer trois livres a été choisi pour président.


sábado, 21 de febrero de 2015

1984.

J'ai fini de lire 1984 de George Orwell il y a 15 jours. Presque en même temps, je lis que Samsung a dit que ses télés ont la capacité d'écouter et enregistrer les conversations des téléspectateurs. L'idée d'écrire sur ce livre a été inévitable.

Pour ceux qui ne connaissent pas le livre, je vous décrirai plus ou moins ce que j'ai compris. Dans le livre, Orwell décrit un monde où un parti politique a réussi à tout controler dans la vie de l'individu. La personne n'existe plus, la verité est ce que le parti decide et ça peut changer si le parti le veut. L'intimité n'existe pas et il y a des appareils appelés les télécrans qui servent à surveiller les citoyens en écoutant et en voyant tout ce qu'ils font.

Dans ce monde atroce, il y a deux classes, les prolétaires et les membres du parti. Les premiers sont des gens sans aucune conscience sociale, ils vivent dans la misère et leur existence et raison de vivre est seulement de satisfaire les nécessités élémentaires, ils sont vus presque comme des animaux par la classe gouvernante. Les membres du parti sont les outils pour permettre que la grande machine marche et ils sont surveillants et surveillés. Le parti a réussi à controler même l'amour, qui est interdit, et le sexe est vu comme un "problème nécessaire" pour nourrir d'enfants le parti.

Le livre a trois parties. Dans la première on peut regarder le héros de l'histoire, Wilson Smith, un homme du parti et qui semble être la seule personne qui n'est pas d'accord avec le monde où il habite. La deuxième partie raconte comment Wilson tombe amoureux de Julia, un crime terrible. Et la troisième partie est sur la capture, torture et destruction de la personnalité des deux amants.

Le livre est consideré un des plus importants du XXème siècle et il y a beaucoup de raisons pour le considérer ainsi . Le livre est présenté comme un avertissement contre les totalitarismes et dans l'histoire du dernier siècle on a vu beaucoup d'exemples. Par exemple dans la Corée du nord, il y a la figure ridicule du président à vie de Kim Il-sumg, même s'il est mort. A Caracas, on a vu l'incarcération d'un leader politique opposé au parti du président Maduro. Et au Mexique, on a entendu parler de la disparition des étudiants par le gouvernement et après la déclaration du procureur de justice de la nation parler d'une "vérité historique" même si l'équipe d'experts en antropologie légiste, embauché par la procuratie, a réjeté les conclusions qui ont été présentées.

À mon avis, l'élément le plus important que Orwell a présenté est ce que le parti cherche quand il prend le côntrole de tout. Cette question est faite à Wilson quand il est torturé. Le bourreau pose la question à Wilson et il lui répond : "Parce que nous ne pouvons pas nous diriger nous-mêmes et le parti cherche le meilleur pour nous" Et le bourreau lui dit : "Non! Nous cherchons le pouvoir comme un objetif. Le pouvoir n'est pas un moyen mais un objectif!"

Et je crois que nous sommes arrivés au point où dans une bonne partie du monde les partis ont compris qu'ils cherchent le pouvoir. Mais heureusement à la différence du livre la population peut encore lutter contre le système.

sábado, 14 de febrero de 2015

Le mariage à la mexicaine.

L'amour est, peut-être, le sentimement le plus universel, et on fête l'amour et l'amitié au Mexique le 14 février comme presque tout le monde. Mais l'amour a différentes façons d'être exprimé. Et ces façons sont aussi différentes selon la culture, l'âge, les coutumes, etc.

Au Mexique il y a les expressions et les coutumes occidentales mais aussi des particularités. Par exemple, dans les états de Chiapas et Oaxaca, la demande en mariage est très particulière. Ce n'est pas seulement le copain qui doit parler avec sa copine mais la famille du copain qui rend visite à la famille de sa fiancée. Même dans une zone connue comme l'isthme de Tehuantepec, deux personnes en plus de la famille du copain, deux anciens appelés "Chagoolas", sont chargés de parler avec la famille de la copine. Celle-ci donnera son accord et le couple décidera de la date et des conditions du mariage.

Mais quelquefois le copain n'est pas accepté par la famille de la promise. Dans ce cas, l'homme peut "voler" la copine. Ici le mot voler veut dire que le couple a decidé de vivre ensemble même si la famille de la copine rejette son fiancé. Après avoir volé la fiancée, la famille du copain fera savoir à la famille de la promise que le mariage est une réalité.

Dans les deux cas, la virginité de la femme est considérée très importante. Normalement dans les familles plus traditionnelles, la femme habitent chez le parents et abandonnent seulement le foyer pour se marier. Il y a une coutume malheureuse de prouver la virginité de la femme en montrant les draps après la première nuit du couple pour "enseigner" que la femme était vierge. Dans des cas extrêmes, l'homme peut rejeter sa copine si elle n'est pas vierge. La coutume est locale et il faut dire que même au Mexique, un tel  comportement n'est pas consideré normal.

Dans les mariages de type occidental, il y a aussi des coutumes drôles. Par exemple au Mexique, les robes de mariée n'utilisent pas de perles, parce qu'elles sont considerées porter malchance. Il est commun d'écouter dire : chaque perle dans ta robe de mariée est une larme dans ton mariage. 

Une autre différence est la quantité de parrains et marraines qui participent au mariage. Oui, dans les mariages mexicains il n'y a pas qu'un seul parrain ou une seule marraine, il en y a beaucoup. La fonction des parrains et marraines est d'aider le couple avec la fête, en plus de la responsabilité religieuse. Par exemple, un parrain peut donner le gâteau, la bière, la musique, etc. Entre les marraines les plus importantes, on trouve la marraine du bouquet (ici appelée "madrina de ramo") qui tient le bouquet qui sera amené à la vierge. Aussi les parrains du nœud qui représentent l'union etérnelle du nouveau couple, ils sont généralement un mariage admiré par le couple. En plus des alliances, le couple utilisera les "arras", 13 pièces en or ou argent qui représentent la prospérité du nouveau couple. L'époux les donne à sa femme en disant le nom de sa femme et : "reçoit ces arras comme un symbole de la bénédiction de Dieu et du soin que je mettrai pour faire que rien ne manque dans notre foyer", et la femme dira : "et je les reçois comme symbole de que j'aurai tout pour profiter de ce qu'on aura dans notre foyer"


Une chose qui est différente des autres pays est la réception, normalement le couple arrivera après l'arrivée de la majorité des invités. Ils entreront puis ils danseront une pièce. Sa première danse comme mari et femme. Puis la mariée dansera avec les invités, normalement la première personne qui dansera avec la mariée sera son père pendant que l'époux dansera avec sa mère. Après, les invités hommes danseront avec la jeune mariée et les femmes avec l'époux.

Dans le mariage, il est traditionnel que la mariée lance le bouquet. Toutes les femmes essayeront d'attraper le bouquet, la tradition est que celle qui a le bouquet sera la suivante à se marier. Du côté du mari il y a beaucoup de jeux, par exemple une tradition est de faire une file et de danser, en même temps, un des meilleurs amis du mari ouvre une bouteille, par exemple de tequila, qui sera bu par tous les meilleurs amis de l'époux.

La musique est un élément important de la fête et même il y a des fêtes où on utilise les mariachis, ça n'est pas très commun parce qu'ils sont chers. La piñata est un élément qui peut être présente mais ce n'est pas courent.

Pour finir cette partie je veux vous expliquer qu'au Mexique le mariage égalitaire a été adopté dans quelques états. Et par un procesus légal appelant au tribunal supérior de justice de la nation les couples homosexuels peuvent même se marier aussi dans les états où le code civil ne l'envisage pas.

sábado, 7 de febrero de 2015

70 ans après la libération.

Le 27 janvier 1945, l'armée rouge a liberé le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Maintenant ce jour là on commémore la shoah, aussi connue comme l'holocauste. Pendant la célébration beaucoup de personnes ont remarqué l'absence du gouvernement russe, les commentaires ont été en faveur ou contre. Par exemple, un ministre polonais a dit que "Ce n'était pas les russes qui avait libéré Auschwitz mais les ukrainiens". Cette déclaration a été critiquée par des historiens, des témoins de l'époque et même par des survivants du camp.

Beaucoup de gens pensent que l'origine des critiques du gouvernement polonais est expliquée par les conditions politiques actuelles. Et bien que le climat politique actuel peut expliquer une partie du rejet polonais envers la Russie, il est aussi important de rappeler l'histoire complexe des relations entre les deux pays.

La Russie a toujours été une menace pour la Pologne. Pendant la seconde guerre mondiale, par exemple, après l'invasion de l'Allemagne de l'URSS, il y a eu un pacte entre les deux pays dans lequel ils ont decidé de se partager la Pologne comme butin. Ensuite, l'URSS a occupé toute la Pologne orientale, celle que le tsar avait perdue. Et l'occupation n'a pas été douce. Dans l'accord signé par les deux parties une clause indiquait :

"Aucune des deux parties ne tolèrera sur son territoire d'agitation polonaise quelconque qui menacerait le territoire de l'autre partie. Chacune écrasera sur son propre territoire tout embryon d'une telle agitation, et les deux s'informeront mutuellement de tous les moyens adéquats pouvant être utilisés à cette fin."

Et maintenant comme tout le monde le sait, "écraser" n'était pas un problème pour Staline. Et son idée d'agitation, et bien, n'était pas aussi très libérale. L'occupation sovietique de la période avant la guerre entre l'Allemagne et l'URSS est devenue un cauchemar pour les polonais. L'extermination des "classes bourgeoises" par l'armée rouge fut une réalité que l'URSS a systématiquement nié . Et ce n'est qu'avec la disparition de l'URSS, que les faits ont été pleinement reconnus.

Ainsi, l'explication du rejet du gouvernement polonais à la présence de la Russie n'est pas simple. Il y a beaucoup de cicatrices entre les deux pays. Et si le génocide juif aux mains allemands est connu par tout le monde la justice, la plus élémentaire devrait arriver pour les morts polonais. 

En 2010, le président russe Vladimir Poutine et le ministre Polonais Donald Tusk ont fait un hommage pour d'autres 70 années, le massacre de Katyn, dans lequel, plus de 22,000 polonais opposés au gouvernement soviétique ont été tués par l'armée rouge. L'armée rouge a versé beaucoup de sang pour la libératon de la Pologne et ça doit être reconnu, de la même manière les erreurs du passé doivent être assumées. De cette façon les héros et les victimes trouveront la justice que les deux méritent.

sábado, 24 de enero de 2015

Le mouvement anti-vaccin : Des droits en conflit

Aux États-Unis, un fort mouvement anti-vaccin a grandi les dernières années. Ce mouvement a causé que des maladies telles que la rougeole ou les oreillons, soient réapparues. Le succès des vaccins est tellement grand que des maladies comme la variole, une maladie qui avait un taux de mortalité de 30% dans les années 60, a été éradiquée.

Mais comment un mouvement qui cherche à empêcher la vaccination peut réussir? Tout a commencé quand Andrew Wakefield a publié un article dans le magazine "The Lancet". The lancet est l'une des plus prestigeuses publications médicales dans le monde. Dans l'article de Wakefield il affirmait avoir trouvé un lien entre les vaccins et l'autisme. Ce que Wakefield n'a pas dit est qu'il avait reçu de l'argent des avocats qui poursuivaient des companies pharmaceutiques. La recherche était tronquée et bien que le conflit d'intérêts était évident le mal était fait. Wakefield a perdu sa licence médicale à cause de cet article qui fut frauduleux.

Pourtant la peur entre les parents et la logique de la conspiration était déjà activée. Dans le mouvement anti-vaccin, Wakefiel est regardé comme une victime des puissantes compangies pharmaceutiques qui cherchent à faire taire les voix dissidentes. Sur la base d'un article qui montrait des conclusions que personne n'a pu reproduire, une campagne contre la vaccination a été lancée.

D'abord les partisans du mouvement attribuent au mercure dans les vaccins la cause de l'autisme. La réalité est que le Thiomersal, un conservateur des vaccins, a été supprimé des vaccins aux États-Unis ou en Europe. Mais le plus important, cependant la faute d'éthique de Wakefield, il y a eu des recherches pour trouver un lien entre les vaccins et l'autisme. Personne n'a pu montré l'évidence d'un tel lien.

Aux États-Unis, le mouvement est fort et la base pour une telle force est la liberté de décider si on doit vacciner les enfants ou pas. Les parents peuvent argumenter contre toute évidence scientifique, que, pour des raisons de conscience ou de croyances religieuses ils ne vaccineront pas leurs enfants. Ce droit va à l'encontre du droit de l'enfant d'être protégé contre des maladies pour lesquelles on peut se prémunir. De plus, ça va contre le droit des enfants qui pour raisons médicals ne peuvent pas être vaccinés.

L'immunité d'un groupe vacciné protège ceux qui ne pourront pas être vacciné, par exemple pour des raison médicales comme la leucemie. Alors si la quantité de personnes qui ne sont pas vaccinés augmente, le péril pour les plus faibles augmente aussi.

On peut dire la même chose sur des conferences des mouvements anti-vaccins, l'information donnée est fause mais le droit de la liberté d'expression les protège. Mais, est-ce que cette liberté d'expressions leur donnent le droit de diffuser une information dangereuse?

À cause de ce mouvement, le nombre de cas de rougeole a augmenté aux États-Unis les dernières années, le taux de vaccination est passé de plus de 90% en 1997 à moins de 80% en 2005. Et le nombre de cas de rougeole a augmenté de moins de 75 à plus de 1300 par an. Le lien entre les deux faits est évident.